Les candidats à la primaire collent à un électorat de plus en plus éruptif. Frisant avec le populisme, ils s’offrent à peu de frais un bon moyen de galvaniser les salles
L’antisystème est à la mode. Cette arme de mobilisation massive a permis la conquête d’une des places fortes du pouvoir mondial : la Maison Blanche. Loin d’atteindre la violence des saillies de Donald Trump contre « l’establishment », les candidats de la primaire de la droite surfent aussi sur le rejet du « système », un mot fourre-tout que chacun peut cuisiner à sa sauce…
Entre deux huées, il a ironisé sur « les juristes, les spécialistes, l’Etat de droit, le Conseil d’Etat », sur le bobo qui « ne prend pas le métro et voit les trains de banlieue en photo » avant de citer le général de Gaulle : « Les fiefs politiques, professionnels, journalistiques, fussent-ils additionnés, n’expriment pas la volonté du peuple. » « Caste dirigeante arrogante et inefficace
Je suis candidat pour parler du quotidien des Français, pas pour être le représentant d’une élite pour qui tout va bien. Cette élite si puissante dans la sphère administrative et médiatique, et si minoritaire dans le pays lemonde
à vous de voir et de choisir
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Marie