Les deux finalistes de la primaire de la droite ont tous deux invoqué leur proximité avec les enseignements du souverain pontife. A Rome, on préfère ignorer cette querelle.
Tenant chacun un pan de sa chasuble, Alain Juppé et François Fillon ont fait entrer le pape François (et son 1,2 milliard de fidèles parmi lesquels, pensent-ils, il doit bien se trouver quelques électeurs encore indécis) dans le débat de deuxième tour de la primaire de la droite et du centre pour laquelle l’électorat catholique se serait mobilisé en masse. Sans lui avoir rien demandé, bien sûr. C’est à qui des deux se revendiquera le plus fidèle à l’enseignement et à la morale du souverain pontife.
C’est moi !, se rengorge le maire de Bordeaux qui dénonce la vision « extrêmement traditionaliste » de son adversaire qu’il accuse d’être « ambigu » sur le droit à l’avortement en se disant plus « proche de la parole du pape François » que de « la Manif pour tous ». lemonde
ils ont une chose en commun le Pape
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Marie