L’enquête du Cevipof, réalisée pour « Le Monde » et publiée jeudi, confirme les tendances observées sur le terrain ces dernières semaines.
L’affaissement de François Fillon Depuis sa large victoire surprise à la primaire de la droite le 29 novembre, l’ancien premier ministre a suscité, dans son propre camp, davantage d’interrogations que d’assurances.
François Fillon était crédité de 26 % à 29 % des intentions de vote au premier tour de la présidentielle, en fonction de l’identité du candidat socialiste et de la présence ou non de François Bayrou dans la compétition.
Marine Le Pen consolidée Cette érosion du candidat de la droite ne peut que renforcer l’espoir de la présidente du FN de se qualifier pour le second tour de la présidentielle. Avec 25 % à 26 % des intentions de vote, elle fait désormais la course en tête, alors qu’elle n’a pas véritablement commencé sa campagne.
Emmanuel Macron a, dès à présent, éclipsé les chances de François Bayrou : le président du MoDem était crédité, au printemps 2016, de 12 % à 13 % des intentions de vote ; il n’en recueille plus que 5 %. On comprend l’hésitation du centriste à se lancer dans une quatrième candidature présidentielle : 44 % des électeurs du MoDem, son parti, se disent prêts à voter pour Macron !
Les socialistes hors jeu Sans préjuger du résultat de leur primaire, les 22 et 29 janvier, et de l’élan qu’elle pourrait donner à leur candidat, les socialistes sont actuellement dans une situation d’extrême faiblesse. Benoît Hamon et Arnaud Montebourg ne recueillent que 7 % des intentions de vote. Déjà testé en décembre, Montebourg n’a pas progressé d’un millimètre.
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