Au crépuscule de sa vie, le cambrioleur a certainement voulu expier ses pêchés. Il y a quelques mois, un fidèle se confesse auprès d’un abbé. Il lui avoue qu’il a cambriolé l’église toulousaine des Jacobins en 1967 et remet à l’ecclésiastique son butin : une croix en bois sculptée de 90 cm sur 70 cm. Embêté, le récipiendaire ne sait que faire de l’objet et le confie à un de ses collègues, prêtre à Montpellier. C’est ce dernier qui a contacté la mairie de Toulouse, propriétaire du couvent des Jacobins, pour lui rendre son bien.
Sous le sceau de la confession
« Nous ne pouvions pas accepter de suite, il fallait vérifier d’abord que cette croix provenait bien des Jacobins. Ce que nous avons fait en consultant les archives municipales. Nous avons trouvé un rapport de police datant de 1967 où il est fait état d’un cambriolage durant des travaux », raconte Pierre Espluglas-Labatut, adjoint au maire en charge des Musées.
L’aveu et la restitution ayant été faits sous le sceau de la confession, on ne connaîtra jamais l’identité du voleur pris de remords. Car dans cette affaire, il s’agit bien d’un cas de conscience, car la croix datant du milieu du XXe siècle est, elle, sans grande valeur.
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L'alphabet fut l'origine de toutes les connaissances de l'homme et de toutes ses sottises. Voltaire