- Gustine a écrit:
- Moi z'aussi j'm'en tape sauf que .............. l'an passé j'ai eu 9% d'augmentation de mes impôts ... j'aimerais bien que celà ne se renouvelle pas cette année ... avec toutes ses réformes annoncées, mais surtout celles qui ne le sont pas encore ... ça m'inquiète quand même !
je suis comme tout retraité soumise au gel des pensions ...
J'aimerais bien continuer a vivre décemment ... de mes nombreuses années de travail dur et astreignant ! et ne pas tout filer au fisc !
Oh Gustine tu devrais réclamer auprès des services des impôts car si tu as payé plus d'impôt, ce doit être une erreur !
Lis plutôt :En 2017, les seuils des tranches du barème sont revalorisés et jusqu'à 20% de réduction d'impôts sont accordés à certains contribuables.
Une baisse d'impôts visible sur l'avis d'imposition disponible à la fin de l'été.Sur les 37,7 millions de foyers fiscaux recensés en 2016, seuls 16,1 millions étaient imposables, d'après le rapport annuel de la Direction générale des Finances publiques, soit 42,8%, c'est-à-dire 2,8 points de moins qu'en 2015.
En parallèle, les recettes au profit de l'Etat ont augmenté de 0,9%, à 76,6 milliards d'euros.
C'est la première fois depuis les années 1960 que la part des ménages français imposés à l'impôt sur le revenu est aussi faible. La part des foyers fiscaux non imposés en 2016 s'élève à 40,5%. 16,8% ont quant à eux bénéficié d'une restitution.
La part de foyers fiscaux imposés se réduit d'année en année. En 2016, 43,2% des 37,7 millions de contribuables ont été imposés (soit 16,3 millions), contre 45,6% foyers fiscaux en 2015 (17,1 millions).
C'est 2,5 points de moins qu'en 2014, quand 48,1% de ménages avaient payé l'impôt sur les revenus (soit 17,9 millions de foyers fiscaux sur les 37,1 millions au total).
En 2013, la part des foyers fiscaux imposés s'élevait même à 52,3%, soit 19,2 millions d'imposés (avant neutralisation du crédit d'impôt égal au prélèvement forfaitaire non libératoire).
Cette baisse du nombre de foyers imposés s'explique par les mesures prises en 2014, 2015 et 2016 pour alléger la charge des contribuables "modestes" : réindexation du barème de l'IR sur l'inflation et mise en place d'une réduction d'impôt exceptionnelle en 2014, suivies d'une réforme du bas du barème de l’impôt sur le revenu en 2015 et d'une baisse d'impôts sur le revenu de 2 milliards d'euros profitant à 8 millions de foyers fiscaux, selon le gouvernement qui a relevé le plafond d'application de la décote pour les ménages à faibles ressources à compter de l'impôt 2016.
Une nouvelle baisse d'impôt sur le revenu a été accordée aux ménages en 2017.
Le geste fiscal est d'une ampleur de 1 milliard d'euros et doit bénéficier à 7 millions de foyers fiscaux, comme l'avait annoncé le ministre de l'Economie et des Finances Michel Sapin le 9 septembre 2016, soit un gain moyen de 154 euros par foyer.
Pour 5 millions d'entre eux, le gain moyen est même chiffré à 193 euros.
La mesure, inscrite au projet de loi de Finances pour 2017, consiste en une réduction d'impôt de 20% pour les personnes seules (célibataires, veuves ou divorcées) dont le revenu fiscal de référence est inférieur à 18 500 euros net par an (un lissage jusqu'à 20 500 euros est prévu de sorte à éviter les effets de seuil) et jusqu'à 37 000 euros pour les couples avec, là encore, un lissage jusqu'à 41 000 euros (limite majorée de 3 700 euros par enfant).
Ainsi, la remise d'impôt est de : • 191 euros pour un célibataire gagnant 1 700 euros de revenus net mensuels
• 465 euros un couple (bénéficiant d'une imposition commune, un avantage fiscal qu'offre le mariage mais aussi le Pacs) sans enfant avec 3 400 euros de revenus net mensuels
• 423 euros pour un couple (sous couvert d'imposition commune, toujours) avec un enfant et 3 770 euros de revenus net mensuels
• 360 euros pour un couple (imposé communément) avec deux enfants et 4 100 euros de revenus
• 249 euros pour un couple (imposé communément) avec 3 enfants et 4 790 euros de revenus
• 87 euros pour un célibataire avec enfant et 2 400 euros de revenus.
Autre largesse accordée aux ménages, en 2017, l'avantage fiscal jusque-là accordé pour les dépenses de services à domicile, dont les personnes non actives et donc non imposables (personnes handicapées et retraités, notamment), de fait, ne bénéficiaient pas, est transformé en crédit d'impôt pour tous. La mesure, dont le coût est estimé à 1 milliard d'euros, doit bénéficier à 1,3 million de ménages.
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