Le président de la République avait invité plusieurs enfants, dont un parent est mort, victime du terrorisme ou en défendant la France, à assister au défilé du 14-Juillet.
Les "pupilles de la nation" étaient mis à l'honneur vendredi 14 juillet, pour les 100 ans de la création du statut, en juillet 1917.
Emmanuel Macron s'est adressé à eux en déclarant : "Les ennemis de la France, sur notre sol ou ailleurs dans le monde, vous ont pris un être cher, la France vous doit son soutien constant et durable".
Il est ensuite allé à leur rencontre à la fin du défilé, un moment auquel L'Express a pu assister.
UNE PROTECTION SUPPLÉMENTAIRE DE L'ETAT
Parmi les enfants que le président a rencontré, l'un d'eux était en pleurs. Emmanuel Macron n'a alors pas hésité à le prendre dans les bras et lui a glissé des mots de consolation qui semblent avoir apaisé le jeune garçon. Après quelques instants dans les bras du chef de l'Etat, celui-ci semblait en effet réconforté.
"Depuis 100 ans, la République prend sous son aile tous les enfants, qui en ont besoin, les orphelins de guerre, les enfants de déportés, et depuis peu, les familles de victimes de terrorisme", a rappelé le président dans son discours.
Destiné à l'origine aux "orphelins de guerre", ce statut permet aux enfants mineurs et à leur famille de recevoir une protection supplémentaire de l'État, notamment financière. Les pupilles bénéficient aussi de certains avantages dans le monde du travail : dans le cas des entreprises de plus de 20 salariés, ils entrent dans les 6% de l'effectif réservé aux travailleurs handicapés, mutilés de guerre et assimilés.
Plus tôt dans la matinée lors du défilé du 14-Juillet, une femme avait déjà fondu en larmes dans les bras du président après lui avoir mis un collier polynésien autour du coup.
Emmanuel Macron s'était alors entretenu quelques minutes avec elle.
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Quelques renseignements sur le Statut de Pupille de la Nation
Partis d'un texte source :
Ils sont sous la responsabilité de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG). L’ONACVG,
Cet établissement public, sous la tutelle du ministère de la Défense, a toujours son siège à l’hôtel national des Invalides depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Ce statut remonte à 1917. Des milliers d’enfants sont alors orphelins à cause de la guerre. L’Etat crée alors pour les aider l’office des pupilles de la nation, placé sous la tutelle du ministère de l’Instruction publique.
Ils sont sous la responsabilité de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG).
Les conditions pour être «adopté par la nation» (c’est la formule) restent restrictives, même si elles ont beaucoup évolué au fil du temps. Jusque dans les années 1990, ce statut était réservé aux enfants victimes de guerre, puis par extension d’actes de terrorisme et de piraterie. Par «victime», on entend : les enfants de moins de 21 ans touchés eux-mêmes, ou l’un de leur parent, blessé ou tué dans une opération. Il est donc tout à fait possible d’être pupille de la nation tout en ayant ses deux parents en vie.
La demande peut être déposée devant le tribunal de grande instance n’importe quand, jusqu’aux 21 ans de l’enfant.
Une fois le jugement rendu, l’acte de naissance est estampillé de la mention «adopté par la Nation». Cela n’enlève rien à l’autorité parentale des parents, «c’est en plus, un droit supplémentaire».
S’il faut être âgé de moins de 21 ans pour devenir pupille, ensuite, une fois qu’on l’est, c’est pour la vie. «Les pupilles demeurent à vie ressortissants de l’ONACVG
L’aide est d’abord financière. Les enfants et étudiants pupilles reçoivent des subventions d’entretien (pour les vêtements, la nourriture…) des aides pour les frais médicaux engagés, des étrennes au moment de Noël mais aussi pour les vacances et évidemment des subventions pour les études. A l’université, les pupilles sont d’office exemptés des frais de scolarité.
En matière d’emploi par exemple, les pupilles, quel que soit leur âge, bénéficient du recrutement par la voie des emplois réservés dans les administrations, les collectivités locales et les hôpitaux publics. Des avantages fiscaux sont aussi accordés
Le statut (qualité de ) Pupille de la Nation ne doit pas être confondu avec celui depupille de l’État, qui désigne des enfants abandonnés ou placés à la Direction départementale des Affaires sanitaires et sociales (DDASS) et pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance.
Je suis Pupille de la Nation depuis 1963 (adoptée par la Nation) L’adoption par la Nation résulte d’un jugement prononcé par un tribunal de première instance, puis de grande instance à partir de 1959. Les dossiers sont conservés dans le fonds de la Justice (séries U et W).
J'aurais pu avoir droit à un Emploi réservé, Mais j'ai travaillé dans l'Entreprise de mon époux
J'ajouterai Je ne me fais pas une " gloire" du statut de Pupille de la Nation Mais " Une dignité""
Lorsque j'étais très jeune, lors de commémorations, Au monument au Mort de la commune J'étais dans l'obligation de porter la gerbe D'autres enfants, auraient aimé bénéficier de ce droit J'étais gênée, car ils ne comprenaient pas les raisons de etc ...
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