ECONOMIE – Maus Frères actionnaire à hauteur de 35% va récupérer une participation supplémentaire de 28%... La guerre fratricide au sein de la famille Lacoste aura eu raison de l’indépendance de lamarque au crocodile. Les actionnaires familiaux du groupe de prêt-à-porter français, emmenés par Sophie Lacoste-Dournel, ont annoncé mercredi leur intention de vendre à leur tour leur participation de 28% environ au groupe suisse Maus Frères.
Après avoir repris le 26 octobre les parts de Michel Lacoste, père de Sophie avec qui elle est en conflit, le groupe Maus, qui contrôle 35% du capital, avait indiqué qu'il proposait jusqu'au 12 novembre les mêmes conditions aux autres actionnaires familiaux. L'offre du groupe suisse valorise Lacoste entre 1 et 1,5 milliard d'euros. Entré au capital de Lacoste en 1998 en rachetant la société Devanlay, le groupe Maus, propriétaire des marques de prêt-à-porter Aigle et Gant, avait déjà voulu racheter la participation familiale lors de l'éclosion d'un premier conflit entre Michel Lacoste et son fils Philippe.
«Après l'étude de différentes pistes», Sophie Lacoste-Dournel, présidente du conseil d'administration, et les actionnaires familiaux qu'elle représente ont justifié dans un communiqué leur décision par le fait que «toute action consistant à opposer durablement deux groupes d'actionnaires nuirait aux intérêts de l'entreprise et de ses salariés». Créée en 1933 par le champion de tennis René Lacoste, la société et ses emblématiques polos a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires de 1,6 milliard d'euros. Cantonnée aux vêtements décontractés et classiques, la marque a fait l'objet, depuis deux ans, d'une importante relance sous la houlette de Jose Luis Duran, ancien PDG de Carrefour remercié par les grands actionnaires du distributeur et nommé directeur général de Devanlay en 2009. Elle a notamment recruté le styliste Felipe Oliveira Baptista, venu lui apporter un nouveau souffle créatif, et lancé un important programme d'ouvertures de magasins, à Paris, New York ou Londres.
le principe du libéralisme ne revient qu'à ça : détruire la diversité de la concurrence quelque soit le domaine. On en arrive finalement dans de nombreux cas soit à une situation de monopole, soit à 3 ou 4 faux concurrents qui s'entendent pour qu'il n'y ai plus de lutte des prix. L'impasse quoi.
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titus7756
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