Certaines femmes meurent d’un arrêt cardiaque parce que personne n’a pensé à leur faire un électrocardiogramme. D’autres se tordent de douleur une semaine sur quatre et attendent des années avant d’apprendre qu’elles souffrent d’endométriose. Et ces mauvais ou tardifs diagnostics s’expliquent parfois par des stéréotypes de genre. C’est tout l’objet du court et passionnant ouvrageFemmes et santé, encore une affaire d’hommes ? (Belin) paru récemment. Signé par la neurobiologiste Catherine Vidal et l’historienne Muriel Salle, ce petit précis rappelle avec quelques chiffres et exemples parlants combien les clichés nuisent à la santé. Des femmes, mais aussi des hommes…