Un après-midi de février 2017, j'ai craqué. Toutes les cellules de mon corps ont crié: "Stop, ça suffit", d'une même voix. Je me sentais très calme au moment où j'ai pensé: "Soit je me fais arrêter, soit je fais une connerie". Mais ça ne m'a pas empêchée de fondre en larmes chez le médecin quelques heures plus tard.
Le diagnostic était "simple" à établir: burn-out, accompagné de troubles anxio-dépressifs.
"Syndrome d'épuisement professionnel caractérisé par une fatigue physique et psychique intense, générée par des sentiments d'impuissance et de désespoir". C'est en ces termes que Le Larousse définit le burn-out. En gros: vous vous êtes cramés le cerveau, écrasés par une quantité de taff devenue trop lourde à gérer.
Ce qui m'inquiète c'est qu'il y en a de plus en plus. Même dans le milieu médical je regardais un reportage où l'on voyait des anesthésistes épuisés, le moral à zéro.