Cela a commencé avec Compte-Nickel en 2014. Un service bancaire alternatif qui permet d’ouvrir un compte en quelques minutes chez un buraliste, sans possibilité de découvert ni de crédit. Le compte bancaire low-cost, en quelque sorte. Puis est arrivée la start-up bancaire allemande N26 en 2015, qui compte déjà plus de 100 000 clients en France. Le 18 avril dernier, la société Carrefour lançait C-Zam, un compte courant que l’on peut ouvrir en grande surface. Et le 2 novembre prochain, c’est au tour d’Orange Bank, la banque 100 % en ligne de l’opérateur téléphonique. Avant celle, probable, de son concurrent SFR en 2018. Start-up, grande distribution, télécommunications… On le voit, ces néo-banques viennent d’un peu partout. Leur développement est favorisé par la loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances (dite loi Macron), opérationnelle depuis le 6 février 2017. Cette loi doit favoriser la mobilité bancaire en permettant aux clients de changer d’établissement sans frais ni procédure.
Ce que j'aime, avec le principe de ces petites banques, c'est que ça met une grosse claque aux banques traditionnelles qui ont souvent considéré qu'ils avaient tous les droits sur notre propre argent.