Les estimations ne sont pas tout à faire claires. Mais chaque année, les effets secondaires des médicaments font des milliers de victimes. Depuis des années déjà, de nombreux chercheurs tentent de diminuer ces effets adverses néfastes. A Strasbourg, des chimistes et des biologistes viennent, à l’aide d’une approche différente, d’ouvrir une nouvelle voie.
S’ils n’ont pas inventé de réaction ou de modèle chimique, les chercheurs alsaciens ont simplement pensé une stratégie nouvelle pour inactiver et éliminer en urgence les molécules des principes actifs des médicaments lorsqu’un effet indésirable advient. Une sorte d’antidote qui n’existe pas encore. « C’est un peu un missile anti-missile », résume Alain Wagner.