Dans ce topic, je vais vous présenter mes propres textes. Je vais me cantonner à mon roman/univers de jeu de rôle et à mes nouvelles, mais j'écris aussi de la fanfiction et je gère également un journal du web.
Ce premier post servira d'annuaire, tout sera posté à la suite. Je posterai des textes intégraux et des extraits, tout dépendra de la taille de ces derniers. Il y en a pour littéralement tous les goûts. N'hésitez pas à commenter, c'est très important pour n'importe quel artiste que vous croiserez puisque les retours sont pour iel le seul moyen de savoir ce que ça vaut.
Tous les textes sont ma propriété, toute copie sans mon autorisation explicite est strictement interdite. Je vais essayer de poster un texte par jour, dans la limite des stocks disponibles.
SOMMAIRE :
Tyrnformen : - [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] -
Nouvelles : - [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] - Février 2014 - [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] - Juin 2016 - [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] - Juillet 2016
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Dernière édition par Myfanwi le Lun 6 Nov - 9:56, édité 5 fois
Tyrnformen, c’est un univers médiéval-fantasy né en Décembre 2015, mêlant dragons, jeux de pouvoir et aventures, alliances foireuses, divisions dangereuses et pas mal de politique. Mon but premier, c’est de permettre à tout le monde d’approcher le genre fantasy d’une part, puisque c’est un genre assez souvent mis de côté dans la littérature, et dans un second temps, de le détruire complètement. Fini le temps où il y avait des gentils et des méchants, des princes qui tombent amoureux de jolies princesses, des paysans abrutis, des rois trop méchants et cupides. Tyrnformen, c’est une représentation que je souhaite la plus réaliste possible, et ça passe donc par briser tous les clichés instaurés par les grands du milieu, comme Tolkien ou Lovecraft. Je ne sais pas exactement où classer mon univers. C’est un mélange de light et dark fantasy, où rien n’est blanc ou noir. Tout est gris, tout le temps.
Et c’est en fait un grand projet, qui regroupe plusieurs sous-projets, que je vais donc vous présenter aujourd’hui !
2. LE ROMAN
Synopsis : Le peuple dragon, banni depuis des centaines d'années des terres humaines de la région de Tyrnformen, a dû s'adapter à sa nouvelle condition, se métamorphoser pour ressembler aux créatures qui les ont éloigné de toute civilisation. Les plus imprudents d'entre eux, cachés parmi la population humaine rêvent de nouveaux horizons et d'un avenir plus radieux, glorieux, loin des bas-fonds où ils sont contraints de rester.
Deux dragons vont alors changer la face du monde. Adranar et Indrala vont mettre au point une potion à base de sang de dragon, qui permettra au prince héritier du royaume humain, Aranwë Balrarion de devenir comme eux. Cette décision solitaire ne va cependant pas faire l'unanimité parmi les représentants de leur peuple, une guerre est sur le point de se déclarer.
Vous pouvez trouver le roman en intégralité par ici. Il est toujours en cours d'écriture : CLIQUE ICI !
3. LE JDR ÉCRIT
Pour le moment, ce n’est qu’une initiation sur des documents Google. Mais bientôt (enfin, “bientôt”), on déménagera sur forum pour que tout le monde puisse jouer avec tout le monde, et l’élargir à plus de joueurs. Actuellement, le JDR écrit compte une cinquantaine de joueurs. C’est un système de jeu assez simple, inspiré des JDR sur table, et notamment d’Aventures.
Ca se joue avec deux sortes de dés : - Les dés obligatoires, ceux imposés par le MJ, en l’occurrence moi, pour faire avancer le scénario. - Les dés autonomes, qui sont des jets effectués par les joueurs, sans aucune influence de ma part, pour faire un peu tout ce qu’ils veulent. Que ce soit de la méditation, de la cuisine, de la discussion…
4. LE JDR SUR TABLE
Pour le coup, c’est encore un gros brouillon. Je préfère attendre de finir le roman pour m’y mettre sérieusement. En faisant l’état des lieux, je me suis rendue compte que ça allait demander vraiment beaucoup de travail, donc pour faire tout ça bien, on va attendre un peu !
5. L’UNIVERS ET LES ANNEXES
L’encyclopédie s’intéresse, elle, aux choses inaperçues du roman : les personnages, les créatures, les légendes et autres histoires. Tout ce qui constitue le background de l’univers se trouve ici. Parfois les articles de celles-ci sont utiles, parfois pas du tout. Je passe du tout au rien, et j’adore exploiter les côtés insoupçonnés. Cette encyclopédie s’enrichit progressivement, avec l’aide de ma petite communauté, qui m’aide à répondre à mes questions existentielles, eheh. La publication des articles est aléatoire, c’est en fonction de l’humeur
Je vous en posterai régulièrement des extraits.
Voilà ! J’espère que ce gros bébé vous plaira, j’y passe beaucoup, beaucoup de temps, et je suis fière de porter ce projet.
N’hésitez pas à poser des questions, tout ça, ça fait toujours plaisir. Ce post sera régulièrement mis à jour.
Merci Myfanwi, je vais te suivre avec intérêt et j'espère passion.
Effectivement je te vois loin de Tolkien et Lovecraft mais peut être plus proche de l'univers d'Eragon peut être ? Je suivais une blogueuse qui nous a quittés il y a peu, elle était passionné de dragon et son blog leur était consacré. Elle aurait aimé te suivre
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Lydie
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“Pour les gens qui savent encore lire, les forums de discussion ressemblent à un jeu de Tétris.”
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Merci Myfanwi, je vais te suivre avec intérêt et j'espère passion.
Effectivement je te vois loin de Tolkien et Lovecraft mais peut être plus proche de l'univers d'Eragon peut être ? Je suivais une blogueuse qui nous a quittés il y a peu, elle était passionné de dragon et son blog leur était consacré. Elle aurait aimé te suivre
Merci beaucoup ! Je suis pas une grande grande fan d'Eragon, il y avait beaucoup de choses qui n'allait pas dans ces bouquins. Si jamais tu as toujours le lien du blog, je suis preneuse par MP
Lydie a écrit:
waouhhh je suis impressionnée et je te remercie vraiment pour ton implication et comme Pestoune je vais suivre de près
Aujourd'hui je vous partage une très vieille nouvelle, qui date de 2014 et qui a été lauréate d'un concours d'écriture inter-lycées du Nord. C'est très ancien, mais ça vous permettra de voir plus facilement mon évolution lors de l'écriture de textes. Je pense vous poster mes nouvelles dans l'ordre chronologique, ce sera plus simple ahah.
LA TEMPÊTE
Le vent souffle dans ses longs cheveux couleur or.
Elle tremble, repensant aux évènements de la veille, des évènements qui l’ont conduite ici. Elle voulait simplement le sauver. Tout a commencé il y a deux ans, quand elle l’a rencontré pour la première fois, cet homme étrange, incroyable, terrifiant. Elle lui vouait un culte sans nom, elle l’a longtemps élevé au rang de Dieu, de Père, d’ami, de frère. Et maintenant, maintenant que lui restait t-il ?
Le vent souffle dans ses longs cheveux couleur or. Elle a froid.
Il l’avait protégée, il l’avait aidée à devenir quelqu’un. Elle avait une identité désormais. Une vie. Elle était connue sous le nom de la Tempête, dans tout l’univers, là seule où elle avait sa place. Son nom, elle l’a obtenu après de longs mois de recherches. Thêta, lui a-t-il simplement répondu. Etait-ce réellement son nom ? Elle l’ignorait. Son prince solitaire, son ami imaginaire qui l’a soutenue jusque dans les pires moments.
Le vent souffle dans ses cheveux couleur or. Elle a froid et observe le paysage.
La première fois que leur route a croisé celle du Valeyard, le temps s’est arrêté. Le monstre a tenté de la tuer, ses pires cauchemars sont revenus à la vie, l’immensité de l’univers est tombée sur ses épaules. Mais ce n’était pas elle qu’il voulait, mais lui, Thêta. Elle tremble, se relève, le canon de l’arme sur la tempe droite. Le Valeyard ne prononce pas un mot, lui non plus. Il se contente de l’observer, calmement, silencieusement. Elle n’a pas peur, elle a confiance en lui.
Le vent souffle dans ses cheveux couleur or. Elle a froid et observe le paysage. Elle tient une feuille dans sa main gauche.
Comment peut-on ressentir ce moment où l’assassin devient un assassin, ce moment où l’on voit sa vie se transformer en tas de cendres, où un nom est hurlé sur les lèvres de celui qui a été votre vie, des années durant. Et pourtant il ne se passe rien. Du sang coule lentement le long de sa tempe. Elle est debout, une douleur horrible s’empare de son être. Et elle hurle. Tellement fort que le sol, que la planète elle-même se met à trembler. Tout autour d’elle devient poussière. Le pouvoir de la voix est plus fort que tout, plus fort qu’elle. Il est capable de détruire des planètes, de transformer les astres en cendres.
Le vent souffle dans ses cheveux couleur or. Elle a froid et observe le paysage. Elle tient une feuille dans sa main gauche et tire nerveusement sur son écharpe multicolore avec la droite.
Elle se réveille. Dans le noir. Thêta est près d’elle, lui tenant la main. Il est parti, a-t-il dit, sombrement. Parti. Ce mot résonne en elle, dans sa tête, encore et toujours. Parti où ? Pour quoi faire ? Le peu de réponses que peut lui apporter son ami la sidère. Mais il n’était pas venu pour elle, mais pour lui, pour lui faire du mal à lui. Il était donc improbable qu’il soit parti. Pas comme ça. Pas juste comme ça.
Le vent souffle dans ses cheveux couleur or. Elle a froid et observe le paysage. Elle tient une feuille dans sa main gauche et tire nerveusement sur son écharpe multicolore avec la droite. Elle a peur.
Le temps passe, elle se rapproche de plus en plus de lui. Ils partagent une envie, puis un lit. Elle l’aime, il est préoccupé. Elle l’apprivoise, il s’éloigne un peu plus. Mais la vie n’est pas calme, la vie est une longue suite d’accidents impossibles. Lors de leur seconde et dernière rencontre, le vent venait de l’est, il ne pleuvait pas et il faisait environ quarante degrés. Les pires choses ne se font pas obligatoirement dans l’obscurité.
Le vent souffle dans ses cheveux couleur or. Elle a froid et observe le paysage. Elle tient une feuille dans sa main gauche et tire nerveusement sur son écharpe multicolore avec la droite. Elle a peur et est terrorisée par son regard.
Lorsqu’elle l’a aperçu, au loin, ses yeux de serpent rivés sur elle, elle est devenue incontrôlable. La colère a pris le dessus, elle s’est mise à courir dans sa direction, en hurlant, faisant trembler la terre tout autour d’elle. Le temps ralentissait, les oiseaux ne chantaient plus, les lapins se sont cachés. Le jour où tout a basculé, elle était en colère. La Tempête venait de naître.
Le vent souffle dans ses cheveux couleur or. Elle a froid et observe le paysage. Elle tient une feuille dans sa main gauche et tire nerveusement sur son écharpe multicolore avec la droite. Elle a peur et est terrorisée par son regard. Une larme coule le long de sa joue.
Elle se transforme. Son sang bout de l’intérieur. Elle devient ce qu’elle a toujours caché. Ce pourquoi elle a fui avec Thêta. La Tempête. La terre se fend en deux sous elle, laissant surgir les ténèbres. Le Valeyard recule encore. Le piège se referme sur elle.
Le vent souffle dans ses cheveux couleur or. Elle a froid et observe le paysage. Elle tient une feuille dans sa main gauche et tire nerveusement sur son écharpe multicolore avec la droite. Elle a peur et est terrorisée par son regard. Une larme coule le long de sa joue. Elle se met à trembler.
La tempête se déchaîne, la planète toute entière en est secouée. Partout, des tornades se créent, terrassant toutes formes de vie, tuant toutes choses à laquelle elle s’était attachée, emmenant ce monde doucement vers sa fin. Un monde de plus qui tombe sous sa main sans qu’elle n’arrive à se contrôler. Mais il ne bouge pas, il sourit. Il n’était pas venu pour elle, mais pour Thêta.
Le vent souffle dans ses cheveux couleur or. Elle a froid et observe le paysage. Elle tient une feuille dans sa main gauche et tire nerveusement sur son écharpe multicolore avec la droite. Elle a peur et est terrorisée par son regard. Une larme coule le long de sa joue. Elle se met à trembler. Elle ne peut plus reculer maintenant.
Elle se retourne vivement, constatant son erreur. Il est à terre, hurlant, agonisant, sous sa main. Elle vient de le condamner. Comme tous les êtres de cette planète. Elle se revoit à huit ans, face à cette faille, dans la fabrique de la réalité, détruisant sa propre planète, la réduisant en cendres, en un endroit inhabité à jamais. Elle court vers lui.
Le vent souffle dans ses cheveux couleur or. Elle a froid et observe le paysage. Elle tient une feuille dans sa main gauche et tire nerveusement sur son écharpe multicolore avec la droite. Elle a peur et est terrorisée par son regard. Une larme coule le long de sa joue. Elle se met à trembler. Elle ne peut plus reculer maintenant. L’univers est bien trop grand pour elle.
La vie le quitte. Elle est en larmes, son corps inanimé dans les bras, lui hurlant de revenir. Derrière elle, il rigole doucement, machiavéliquement. Elle se retourne vers lui. Ses yeux brillent de rage et de colère. Il a eu ce qu’il voulait. Elle n’a plus rien à perdre désormais. Elle tremble. Elle brûle de l’intérieur, elle ne demande qu’à en finir.
Le vent souffle dans ses cheveux couleur or. Elle a froid et observe le paysage. Elle tient une feuille dans sa main gauche et tire nerveusement sur son écharpe multicolore avec la droite. Elle a peur et est terrorisée par son regard. Une larme coule le long de sa joue. Elle se met à trembler. Elle ne peut plus reculer maintenant. L’univers est bien trop grand pour elle. Elle pousse un long hurlement.
La tempête se déchaîne. Il continue de rire, lui hurlant qu’elle l’avait tué de toute façon et qu’il ne reviendra pas. Elle serre les poings, et hurle vers lui. Le pouvoir de la voix est bien trop fort pour elle. Il l’est encore plus pour lui. Il ne crie pas, il s’éteint les yeux rivés sur elle, la dévisageant, l’accusant. Elle se retourne vers son ami, étendu sur le sol, la main sur la poitrine, les yeux grands ouverts, exorbités, figés à jamais. Elle court. Elle court vers la falaise.
Le vent souffle dans ses cheveux couleur or. Elle a froid et observe le paysage. Elle tient une feuille dans sa main gauche et tire nerveusement sur son écharpe multicolore avec la droite. Elle a peur et est terrorisée par son regard. Une larme coule le long de sa joue. Elle se met à trembler. Elle ne peut plus reculer maintenant. L’univers est bien trop grand pour elle. Elle pousse un long hurlement. Elle regarde vers le bas.
Elle arrache une des feuilles de son carnet de voyage, griffonne quelques mots à l’intention de Thêta, du Valeyard, de n’importe qui pourrait la trouver. Elle hurle vers les nuages, la dernière tornade disparaît au loin. La dernière tempête.
Le vent souffle dans ses cheveux couleur or. Elle a froid et observe le paysage. Elle tient une feuille dans sa main gauche et tire nerveusement sur son écharpe multicolore avec la droite. Elle a peur et est terrorisée par son regard. Une larme coule le long de sa joue. Elle se met à trembler. Elle ne peut plus reculer maintenant. L’univers est bien trop grand pour elle. Elle pousse un long hurlement. Elle regarde vers le bas. Et elle saute.
« Lorsque vous avez éliminé l'impossible, ce qui reste, si improbable soit-il, est nécessairement la vérité. » - Arthur Conan Doyle.
Belle nouvelle bien que je reste sur ma faim. Il me manque le début de l'histoire. Qui est Valeyard ? Qui est Thêta ? Comment Thêta a-t-il sauvé Tempête et pourquoi ? Autant de questions qui m'empêchent sans doute d'entrer dans ton histoire comme je le voudrais.
Néanmoins, j'imagine une animation faite à partir de ta nouvelle. ça doit donner quelque chose d'impressionnant.
Belle nouvelle bien que je reste sur ma faim. Il me manque le début de l'histoire. Qui est Valeyard ? Qui est Thêta ? Comment Thêta a-t-il sauvé Tempête et pourquoi ? Autant de questions qui m'empêchent sans doute d'entrer dans ton histoire comme je le voudrais.
Néanmoins, j'imagine une animation faite à partir de ta nouvelle. ça doit donner quelque chose d'impressionnant.
C'est une vieille nouvelle donc j'peux plus trop de répondre, mais en gros, ce sont des allégories de l'amour et de la haine, qui ont été personnifiées. Donc ils ne sont personne. Ou plutôt ils sont tout le monde. Cette nouvelle avait justement pour but de faire bosser le lecteur, puisque c'était le thème du concours et qu'il fallait donc qu'il se perde dans la lecture tout en gardant un esprit de cohérence.
Mais pour être franche, j'suis plus trop fan de cette nouvelle moi-même, il y a beaucoup de choses qui vont pas dedans, que ce soit au niveau syntaxe, style, personnages xD Ca s'améliore par la suite, j'ai vraiment repris l'écriture de nouvelles en 2015.
Je viens de finir le chapitre. J'ai une question Myfanwi dans cette phrase (2è page du chap 1) La vieille dame s'inclina respectueusement et pénétra la pièce.
c'est volontairement que tu n'as pas mis le dans ou c'est un oubli.
Le roman me passionne déjà. Un bon point, tu ne te perds pas dans des détails sans importance rendant parfois lourd les romans. Tu vas à l'essentiel et j'aime.
Merci pour ton retour Oui, c'est voulu, pour éviter un effet de lourdeur avec le "et". C'est plus le verbe pénétrer qui est dérangeant, il est déjà prévu pour la relecture ^^ Merci en tout cas, c'est gentil.
Aujourd'hui, du coup, une deuxième nouvelle. C'est du post-apocalypse. Enfin. Plus ou moins. Je vous laisse découvrir.
MACÉDOINE
Plongée entièrement dans une cuve de soupe aux navets, Miranda était en train de se noyer, sans pouvoir lutter. Cette fois, c'était la fin, elle le sentait. Elle était tombée tête la première dans le piège de ces carottes et elle allait y rester. Elle eut une dernière pensée pour le reste de son groupe, encore en train d'espérer pouvoir survivre dans ce nouveau monde. Un monde meilleur qu'ils disaient, où les humains ne seraient pas là pour tout gâcher. Si seulement tout avait été aussi simple.
Cette pagaille monstre avait débuté cinq ans plus tôt, au dessus de la ville de Paris. La journée avait pourtant si bien commencé. La Seine était sortie de son lit dans la nuit et avait inondé la ville sur plusieurs centaines de mètres aux alentours. Beaucoup de sinistrés se trouvaient là, au beau milieu des territoires inondés, récupérant tout ce qu'ils pouvaient sauver dans le reste de leurs habitations, ou tentant vainement de chasser l'eau à coup de raclette, en espérant que ça suffise, sous la pluie battante continuant à s'abbattre sur la région sans aucune considération pour leurs états d'âme. Miranda traînait ce jour-là dans les appartements sinistrés de l'aile ouest, non pas pour aider, mais pour piller. Elle prenait téléphones portables, bijoux précieux, tout ce qui pourrait être facilement revendu pour un bon prix, et tout ça avant que les propriétaires n'arrivent.
Le ciel s'était soudainement couvert, sans que personne n'y fasse réellement attention. C'était plutôt normal en plein été. Tout du moins en France, où les gens commençaient à être habitués aux changements brusques du climat. Miranda avait pu entendre certains parisiens se mettre à râler, blâmant ce « temps de merde » à l'aide d'un dialecte tout à fait sympathique composé en grande partie d'insultes. Et finalement, le silence s'était abattu sur la ville. Un silence perplexe. La jeune femme, qui était occupée avec un coffre, releva la tête, inquiète de ne plus entendre les gémissements plaintifs des riverains. Ils étaient tous avec leurs téléphones pointés vers le ciel, bouche bée.
Elle découvrit alors ce qui avait attiré leur attention. Au début, elle tenta de se persuader que c'était une mongolfière, ou une opération marketing très réussie, comme on pouvait en voir souvent dans les rues de la capitale. Mais une sirène retentit non-loin de là, puis une autre. Les cloches des églises s'affollèrent. Le gouvernement était en train de sonner la retraite, toutes les personnes présentes dans la ville devait évacuer, et pour cause : une tomate titanesque, de la taille d'une grosse île, du style La Réunion, était littéralement en train de tomber du ciel, et ne tarderait guère à s'écraser sur la ville.
Ni une ni deux, Miranda attrapa son sac à dos, enfourna dedans des boîtes de conserves et des bouteilles d'eau, trouvées dans l'appartement qu'elle était en train de fouiller, et elle détala, évitant les parisiens paniqués, hurlant à pleins poumons en courant dans tous les sens. Elle avait regardé assez de films catastrophes pour savoir que sa voiture ne servirait à rien dans cette situation, elle chercha un autre moyen, plus rapide. Qu'elle trouva facille. Elle bouscula un adolescent qui jouait sur sa moto, dans le parc d'à côté et démarra à toute vitesse, malgré les insultes du propriétaire sur sa personne. Elle zigzagua entre les voitures, n'hésitant pas à grimper sur les trottoirs, quitte à manquer de renverser quelques piétons. Elle se disait que s'ils n'étaient pas trop cons, ils se bougeraient de son chemin tous seuls.
Elle quitta la ville en une vingtaine de minutes, se dirigeant à toute hâte vers le sud. La Tomatéorite, comme avait commencé à la surnommer les médias, devait toucher la terre ferme à 14h26 précises. Ce qui n'arriva malheureusement pas. Sur les douze coups de midi, la Tomatéorite sembla se figer dans le ciel, détruisant deux millénaires de recherches sur la gravité. De gigantesques cratères se formèrent alors à sa surface, et elle commença à en jeter, tels des missiles : des carottes, des aubergines, des poireaux, de la taille d'immeubles de trois étages. Ils venaient s'écraser sur le sol, sur les voitures, explosant parfois à l'atterissage, couvrant les parterres de la plus grande macédoine de légumes jamais créée.
L'environnement était désormais idéal, « l'invasion silencieuse », comme Miranda l'appellera bien plus tard, pouvait commencer. Partout, les gens se mirent à hurler. Dès qu'ils touchaient la ratatouille, ils se métamorphosaient eux même en légumes : tout d'abord les jambes se régifiaient, puis le corps. Leur conscience disparaissait pour laisser place à celui du végétal. Bientôt, des milliers de carottes, navets, salsifis, artichauts géants recouvrirent les routes, débordant des voitures. Miranda trouva refuge dans une grotte à quelques dizaines de kilomètres de la capitale. Juste à temps pour éviter la grande catastrophe.
La Tomatéorite toucha finalement le sol, explosant dans la Seine, empoisonnant l'eau et produisant un grand tsunami qui recouvrit entièrement la ville d'une bouillie rouge. Cet événement fut nommé la grande vague sanglante. Dès lors, ce ne fut plus qu'une question de semaines. L'eau commença à transformer les habitants d'autres pays. Les gouvernements européens tombèrent, les uns après les autres, abandonnant les résistants à leur sort dans un monde devenu hostile et où la survie était grandement compromise. Ce pauvre François Hollande lui-même fut réduit à l'état de courgette. Petit à petit, le mal s'étendit à l'Asie, puis à l'Amérique et à l'Océanie. En exactement huit mois et treize jours, le nombre de légumes dépassait déjà de très largement celui du nombre d'êtres humains encore vivants.
Miranda réussit à s'en sortir, et avait trouvé de l'aide auprès d'un groupe de jeunes parisiens, qui, comme elle, n'avaient pas été trop cons pour rester sous la vague, la bouche ouverte en bons imbéciles qu'ils étaient. Leur groupe se souda très rapidement, et ils progressèrent. Ils réussirent à tenir cinq ans sur leurs réserves, vagabondant d'une ville abandonnée à une autre, inlassablement, prenant même un certain plaisir dans cette activité. Cependant, les vivres diminuaient grandement de semaines en semaines, devenant même impossibles à trouver, et un autre danger, d'une toute autre nature, les menaçaient.
Les légumes se reproduisaient. Encore et encore. Et plus le temps passait, plus ils évoluaient. L'un de ses compagnons périt étouffé dans les branches d'un brocoli alors qu'il chassait un lapin. Un autre se fit broyer la jambe droite par un chou-fleur, qui s'était soudainement détaché dans l'attention de lui rouler dessus. Ils auraient du apprendre également à se méfier des carottes. Les survivants avaient trouvé des traces étranges un matin, autour de leur camp, indiquant très clairement que les légumes qui se trouvaient là la veille s'étaient déplacer. C'était ce qu'ils redoutaient le plus jusque là. Si les légumes commençaient à se mouvoir, ils se savaient déjà condamnés. Et sans le savoir, ils étaient tombés directement dans leur piège.
Une des garçons était en train d'étudier les empreintes d'un peu plus près, essayant de repérer d'où elles provenaient, quand un bruit les avaient surpris. Un grand fracas, dans les arbres non loin de là. Une immense carotte était alors apparue, puis une seconde et une troisième. Bientôt, ils se retrouvèrent encerclés par les légumes. Miranda sonna la retraite et le groupe se sépara, zigazaguant entre les légumes, de plus en plus nombreux, attirés par la chaire fraîche. La jeune femme avait pris la direction de l'est, vers la ville de Nice, qu'ils avaient quitté à peine quelques heures plus tôt. Les légumes étaient moins nombreux près des grandes villes, puisqu'elles étaient désormais vides de leurs habitants et qu'ils ne pouvaient pas s'y nourrir.
Elle se savait suivie. Les légumes étaient certes lents, se déplaçant avec la lourdeur d'une baleine à bosses, mais ils étaient capable de suivre une piste sur de très longues distances, pendant plusieurs mois, peu importe le temps que ça prendrait. Ils ne mourraient pas, ils ne vieillissaient pas. Ils chassaient, éternellement, sans aucune pitié, guidés par ce seul intinct. Trop concentrée sur sa fuite, elle ne vit pas ce trou devant elle, vicieux, juste assez large pour un être humain. Elle tomba dans un liquide chaud. Elle hurla, tenta de remonter à la surface, mais une feuille de navet se posa tranquillement sur la surface, bloquant la seule issue possible. Elle était coincée, elle manquait d'air. Un mot lui vint rapidement à l'esprit : noyade. C'est ce qui était en train de se produire. Elle était en train de mourir, et elle ne pouvait rien y faire.
Ses jambes vibrèrent doucement. Elle baissa le regard, elle se transformait. Elle allait devenir l'un des leurs. Elle se dit alors que c'était peut être leur destinée, à tous. Certains disaient que l'arrivée d'une nouvelle espèce sur la planète Terre est immédiatement suivie de la disparition de celle qui lui était antérieure. L'humanité était peut-être condamnée depuis le début, au final. Peut-être même tuerait-elle ses propres compagnons ? Elle se transformait en navet, son corps durcissait, devenait plus lourd. Et puis sa conscience disparut, pour être remplacée par une autre, bien plus vorace.
Elle avait faim. Elle devait se nourrir.
Dans un bond formidable, elle gagna la terre ferme et laissa une de ses feuilles retomber. Ce n'était plus qu'une question de temps, la planète serait bientôt à eux.
La journée avait pourtant si bien commencé. La Seine était sortie de son lit dans la nuit et avait inondé la ville sur plusieurs centaines de mètres aux alentours. Beaucoup de sinistrés...
J'ai éclaté de rire en me disant, qu'est ce que ce serait si elle avait mal commencé Ben vu ce qui les attendait après, finalement la seine débordante c'était du pipeau.
Oui post apolyptique parodique. Didon, ça tourne dans ton petit cerveau. Tu as une sacrée imagination.
La journée avait pourtant si bien commencé. La Seine était sortie de son lit dans la nuit et avait inondé la ville sur plusieurs centaines de mètres aux alentours. Beaucoup de sinistrés...
J'ai éclaté de rire en me disant, qu'est ce que ce serait si elle avait mal commencé Ben vu ce qui les attendait après, finalement la seine débordante c'était du pipeau.
Oui post apolyptique parodique. Didon, ça tourne dans ton petit cerveau. Tu as une sacrée imagination.
Merci pour ton retour, ça fait super plaisir <3 Aujourd'hui, une autre nouvelle, plus engagée. Attention, langage violent et violence physique ^^ C'est une nouvelle écrite après la tuerie d'Orlando, en Juillet 2016, qui m'a énormément affectée en tant que membre de la communauté LGBT+. Dans le malaise, je me suis libéré en écrivant ça. Et c'est pas très gai, je vous avoue.
UNE PLACE AU PARADIS
La porte claque à son nez. Il s'écroule contre la porte en bois, et se met à pleurer. Il avait fallu qu'il ouvre sa gueule. Tout se passait bien, tout allait pour le mieux, il avait ouvert sa gueule et maintenant il était à la rue, jeté comme un moins que rien.
« Ils méritent ce qui leur arrive ! C'est que des PD, je suis fier de ce mec ! Des ordures en moins sur notre belle planète ! » avait clamé son père devant les informations, un peu plus tôt, alors que lui, horrifié, découvrait ce qui s'était passé dans un bar gay de l'autre côté de l'Atlantique. Cinquante morts, des dizaines d'autres blessés. Il n'avait pas relevé la remarque de son géniteur, c'était devenu quotidien chez lui.
Il était concentré sur les images défilant à l'écran, silencieux, les larmes aux yeux. Pas une seule fois. Pas une seule fois ils n'avaient utilisé LE mot. « Attentat terroriste », « fou furieux », oui, peut être. Mais cette attaque visait une communauté, qui venait d'être poignardée en plein cœur alors que la situation semblait enfin commencer à s'améliorer. « Homophobe ». C'est ça le mot qu'ils refusaient de dire, qu'ils se refusaient d'avouer.
« On devrait lui ériger une statue ou quelque chose comme ça à ce gamin, c'est un héro. » avait continué son géniteur, imperturbable. Il s'était alors crispé, et s'était relevé. Les larmes avaient commencé à dévaler ses joues. Sa mère, silencieuse, était occupée à couper des légumes sur la table du salon. Le père le regarde, surpris.
« Pourquoi tu chiales ? » Pourquoi ? Il voulait vraiment le savoir ? Très bien. Il se revit, naviguant sur les réseaux sociaux, des semaines durant. Son père disait depuis toujours qu'aimer des garçons était mal, que c'était une maladie de Dieu pour punir les garçons qui n'avaient pas été assez sages. Que tous les PD allaient finir en enfer, qu'ils kidnappaient des enfants, qu'ils étaient une infection à éradiquer. Et comme un con, il l'avait cru. Parce que c'était son père qui le disait, parce qu'il était la seule figure d'autorité qu'il appréciait, qu'il respectait.
Alors pourquoi cette maladie l'avait touché ? Avait-il été méchant ? La première fois que ses lèvres avaient touchées celle d'un autre homme, il était tombé à genoux, en pleurant, en hurlant qu'il n'irait jamais au paradis, qu'il était malade, que c'était de sa faute, qu'il l'avait contaminé, qu'il avait mis le mal en lui. L'autre n'était pas parti, au contraire. Il s'était assis à côté de lui, l'avait collé contre son torse. « Ce n'est pas une maladie mec. T'as des hommes qui aime des filles. T'as des hommes qui aiment des hommes, et des femmes qui aiment des femmes. C'est normal tu sais. L'amour n'a pas de frontières. » Il avait pleuré encore longtemps, dans les bras de celui qu'il aimait.
En rentrant, il était parti se confier au curé de son église, qui lui avait conseillé de couper les ponts avec la maladie, et que peut être son âme serait sauvée. Le lendemain, alors qu'il l'attendait dans le parc, souriant, lui s'était approché, la mine sombre. Il avait sorti un couteau de sa manche. Le regard de l'autre s'était écarquillé de peur, mais ce n'est pas lui qu'il visait. C'était lui le problème. C'était lui qui était malade. S'il se tuait, l'âme de l'autre serait-elle sauvée ? Le couteau pénétra son estomac.
Deux mois à l'hôpital. On le diagnostiqua suicidaire, il se força à sourire au médecin, pour montrer que non, tout allait bien. L'autre passa le voir, plusieurs fois, en cachette, la nuit, pour ne pas croiser son père, de peur qu'il les voient. L'autre se révéla un soutien utile, il lui était même de plus en plus difficile d'envisager ses nuits sans lui. Et un soir, il lui ramena un jeune homme, plus âgé, qui faisait parti d'une association avec un nom à la Ikea. LGBT que ça s'appelait. Il écouta son speech, les yeux écarquillés par la surprise.
« Donc je ne suis pas malade ? » avait-il demandé à la fin. « Bien sûr que non » avait répondu l'inconnu. « Tu es juste un garçon à la recherche de réponses. Tu es homosexuel, et tu n'as pas à en avoir honte. Contacte-moi si ça se passe mal. » Il lui tendit une carte, il quitta la pièce. Il pleura le reste de la nuit. Son âme pourrait être sauvée, il n'était pas malade. L'autre resta près de lui toute la nuit, le cajolant, le consolant.
Quelques mois plus tard, il participait à sa première marche. Avec l'autre. Ils étaient heureux, ils s'aimaient. Ils étaient un peu bourrés aussi, et ce qui devait arriver arriva. Et ça lui plu. Terriblement. L'autre devint alors quelque chose de plus fort. Il devenait celui qu'il aimait, et il ne voulait plus le lâcher, plus jamais.
Le lendemain, l'attentat avait lieu à Orlando. Un homme armé avait tiré dans un bar homosexuel, séparant des couples comme lui et son amant, tuant des gens heureux d'être ce qu'ils étaient. Et ce fut la douche froide.
Il releva les yeux vers son père, les poings fermés, les sourcils froncés. « Qui es-tu pour parler comme ça d'eux ? Tu les connaissais ? Ils étaient humains, ils s'aimaient comme tu aimes Maman, et ils ont été séparés prématurément. » Son père s'était relevé, en colère, n'appréciant pas le ton qu'il avait employé.
« Et toi ?! Sur quel ton tu parles à ton père petit con ! »
La main s'était levée, il avait reculé, le provoquant un peu plus.
« Je parle sur le ton d'une personne qui aime la vie ! Et les hommes ! Voilà, c'est dit ! Je suis gay papa ! Et je suis pas malade, je suis pas un violeur, un PD, un pédophile ! Je suis une personne normale, avec des sentiments pour une personne que j'aime. Tu peux comprendre ça ? »
La gifle l'avait mis à terre. Sonné, il se sentit soulevé du sol. Sa mère hurla, son père le traînait, en l'insultant, en le frappant, encore et encore. Il était persuadé qu'il allait le tuer. Mais il s'en foutait, continuant de hurler qu'il était gay, qu'il aurait une place au paradis et qu'il avait qu'à aller se faire foutre s'il n'était pas d'accord avec ça. Et il fut balancé dehors.
« Reviens et ton couteau je te l'enfoncerais tellement profondément que tous les points de suture du monde pourront pas te sauver ! PD ! »
Un rocher le frappa en pleine tête, et la porte se claqua violemment. Roulé en boule sur le sol, il s'effondra. Mais il ne savait pas s'il était triste. Il se sentait libéré d'un poids, il se sentait libre. Doucement, il se releva, tirant une grimace. La douleur était insupportable, ce con avait du lui briser une côte. Courageusement, il boita jusqu'à chez lui. Il fut surpris de le voir, couvert de sang. Il s'effondra dans ses bras, en riant, comme un fou.
« Libre, je suis libre. »
Un silence avait suivi.
« Ils t'ont jeté dehors ? »
Son sourire se perdit, il le serra contre lui, alors que les larmes coulaient de nouveau.
« Ne t'inquiète pas, tu ne seras plus jamais seul. Je suis là maintenant. »
Il ferma les yeux, laissant ses bras se refermer sur lui.
L'histoire est dure oui par toute cette souffrance que j'y lis derrière. Que de jugements à la con alors que le seul but d'un parent devrait être le bonheur de son enfant. Je ne sais pas quoi te dire Myfanwi sinon qu'il faut aller en avant, sans honte, sans retenue. Chacun vit la vie qu'il peut et s'il a de la chance qu'il veut et nul n'a le droit de vouloir l'obliger à faire différemment. J'aime beaucoup cette nouvelle très forte. Elle montre au final une libération. Personne ne peut vivre de façon sereine un déni. Assumer ce que l'on est et le dire, c'est une forme de liberté.