Les 14 millions d'actions achetées en 2015 ont été cédées.
Au printemps 2015, l'Etat avait déboursé 1,2 milliard d'euros pour grimper au capital de Renault. En ce mois d'avril, le gouvernement voulait forcer le constructeur automobile à adopter un dispositif issu de la loi Florange. A l'époque, cette montée au capital (de 15 à près de 20%) avait été mal vécue par la direction de l'entreprise. Le gouvernement Valls, avec Emmanuel Macron comme ministre de l'Economie, promettait alors que cette décision surprise était temporaire. L'idée de revendre les 14 millions d'actions avant la fin de l'année était évoquée.
Finalement, il aura fallu attendre deux ans et demi pour que l'Etat revende ses actions. L'Agence des participations de l'Etat a annoncé avoir finalisé le processus ce jeudi 2 novembre. Cette cession des 4,73% acquis en 2015 va permettre à l'Etat de redescendre à 15,01% du capital. Il reste cependant le premier actionnaire de la société automobile.