De l'analyse capillaire approximative aux échantillons d'ADN manipulés sans précaution, le domaine de la criminalistique moderne a eu sa part d'approximations. Néanmoins, nous pouvons nous réjouir de la manière dont les tribunaux mènent l'enquête de nos jours. Il y a encore quelques siècles, on reconnaissait coupable de meurtre quiconque s'approchait d'un cadavre qui se mettait à saigner en sa présence.
Du 12e siècle au début du 19e siècle, dans les tribunaux d'Europe et d'Amérique coloniale, des hommes et des femmes étaient jugés sur la base du test de la cruentation, ou « l'épreuve du cercueil ».