C'est une séquence surréaliste qui est en train de faire le tour du monde depuis quelques heures sur internet... Nabih al-Wahsh, un avocat égyptien, a affirmé sur la chaîne Al-Assema lors d'un débat: "Etes-vous heureux de voir une fille marcher dans la rue avec des déchirures sur son jean au niveau des fesses et des cuisses? Je dis que quand un fille marche comme ça, c'est un devoir patriotique de la harceler sexuellement et un devoir national de la violer", a déclaré cet avocat réputé. "Les femmes doivent se respecter si elles veulent qu'on les respecte", a-t-il poursuivi sous les protestations des femmes présentes en plateau. Le lendemain, l'avocat a persisté en signant une tribune dans le journal al-Watan. Il y écrit que "sa fille la première mériterait ce traitement si elle portait un jeans" et que "la robe est une incitation au viol", peut-on lire sur l'Orient-Le Jour.
Quoi!!!!!!!!!!!!!!!!!! Se type ne mérite même pas que je prononce son nom! c'est un con! ça c'est sur! , c'est en entendant de tel propos que des jeunes de tout bord religieux attaques les femmes et les filles
Beaucoup de religieux pensent de cette manière en Egypte, pays ou les islamistes sont très puissants. Ce monsieur fait sans doute partie d'une organisation politique comme celle des frères musulmans.
Beaucoup de religieux pensent de cette manière en Egypte, pays ou les islamistes sont très puissants. Ce monsieur fait sans doute partie d'une organisation politique comme celle des frères musulmans.
tout à fait !! c'est un monstre ...
Voir les extraits vidéo sur MEMRI TV:
Animateur : Laquelle est la plus dangereuse pour la société égyptienne ? [La réalisatrice de cinéma égyptienne] Inas Al-Degheidy ou [la chanteuse et actrice] Haifa Wehbe ? Nabih Al-Wahsh : Les deux. Animateur : Laquelle est la plus dangereuse ? Nabih Al-Wahsh : Inas Al-Degheidy est plus dangereuse pour la société. Haifa Wehbe encourage le péché et l’immoralité, en utilisant la nudité et les allusions sexuelles. Mais l’autre répand la corruption dans le monde entier et lui confère de la légitimité : elle veut l’imposer à la société comme culture. Je m’étonne que les autorités judiciaires et religieuses ne réagissent pas. Dans ses dernières inepties, elle a prétendu avoir parlé avec Allah en rêve, et lui avoir dit qu’elle s’opposait aux paroles des prophètes auxquelles elle ne croit pas. Je voudrais lui dire : il vaudrait mieux que vous couvriez votre derrière. Quelle absurdité ! Animateur : Comment avez-vous pris la liberté de lui dire que vous voudriez l’amener dans la chambre à coucher ? Nabih Al-Wahsh : C’est elle qui a déclaré que le sexe est le meilleur langage qui existe, aussi que dois-je faire avec elle : la caresser ou l’emmener dans la chambre à coucher ? Animateur : Que feriez-vous avec elle dans la chambre à coucher ? Nabih Al-Wahsh : Rien du tout ! C’est un homme habillé en femme ! Inas Al-Degheidy a-t-elle une once de féminité ? Elle fait tout ce qu’elle peut pour exposer son corps et souligner sa féminité, mais ce n’est pas une femme. […] Pourquoi est-elle obsédée par la moitié inférieure du corps, en particulier celui des hommes ? Animateur : Qui l’a dit ? Nabih Al-Wahsh : C’est très perceptible dans sa manière de bouger, d’agir, de parler et à travers toutes ses opinions choquantes. Je n’invente rien. Elle a tout d’abord essayé de faire des films dramatiques, mais elle a échoué. Alors elle a voulu y mêler du sexe… Animateur : Vous avez épousé deux femmes. Alors par quelle moitié du corps êtes-vous précisément intéressé ? Nabih Al-Wahsh : Non, j’ai épousé [une seconde femme] pour une raison tout à fait différente. Ma première femme ne voulait plus avoir d’enfants, après nos deux filles. Chez nous, dans le sud de l’Egypte, il faut avoir un garçon. Je ne me suis pas marié pour le sexe, ou pour satisfaire mes instincts. Interview du 22 juin 2015 Animatrice : La Constitution égyptienne accorde aux femmes le droit d’être nommées juges… Je veux dire que ces nominations sont conformes à la Constitution. Nabih Al-Wahsh : Je suis opposé à tout ce qui va à l’encontre des lois musulmanes, chrétiennes ou juives, parce qu’il s’agit de principes de base. Nous ne parlons pas du chef de l’Eglise copte ou du cheikh d’Al-Azhar… Animatrice : Nous ne parlons pas de ces fonctions religieuses. Nabih Al-Wahsh : Mais [un juge] occupe une position de pouvoir ! Et après ? Ils voudront désigner une femme comme cheikh d’Al-Azhar ? Animatrice : Mais pourquoi faire l’amalgame entre les deux ? Nabih Al-Wahsh : Si nous laissons une femme devenir juge, pourquoi ne deviendrait-elle pas cheikh d’Al-Azhar ? Pourquoi ne deviendrait-elle pas Mufti ? Pourquoi n’irions-nous pas tous au diable ? Emettra-t-elle une fatwa alors qu’elle a ses menstruations ?