Un syndicat interpelle Jean-Yves Le Drian pour dénoncer les conditions dans lesquelles l'équipage a été interrogé après la plainte d'une passagère, ancienne fille de ministre. La direction d'Air France se dit "particulièrement choquée".
"Un calvaire". C'est en ces termes qu'un syndicat d'hôtesses de l'air et de stewards a évoqué lundi les conditions dans lesquelles un équipage d'Air France a été convoqué au tribunal et interrogé fin octobre à Buenos Aires, la capitale argentine. D'après le message du SNPNC, publié ce lundi sur son site internet, l'équipage français a été "interrogé dans des conditions bafouant les droits fondamentaux" après la plainte d'une passagère, fille d'un ancien membre du gouvernement argentin.