«C’est la première mutation génétique humaine qui se révèle avoir un impact multiple sur les changements biologiques résultant du vieillissement», explique à l’AFP le professeur Douglas Vaughan, président de la faculté de médecine Feinberg de l’université Northwestern à Chicago.
L’étude, dont les conclusions sont parues mercredi dans la revue Science Advances, a été menée auprès de 177 Amish âgés de 18 à plus de 85 ans appartement à la communauté de Berne, dans l’Indiana (nord des Etats-Unis).
Elle a montré que les 43 hommes et femmes porteurs de la mutation du gène Serpine1 –responsable d’une forte réduction de la production de la protéine PAI-1– étaient en meilleure santé et vivaient en moyenne dix ans de plus (85 ans) que leurs congénères privés de cette variation génétique. L’espérance de vie aux Etats-Unis est de 78,8 ans.