Beaucoup de discussions, peu d'actions, mais pas mal de bonne volonté... A l'issue de la COP23, les pays se sont engagés à discuter tout au long de l'année pour permettre de définir, dès 2018, les règles permettant l'application par tous de l'accord de Paris.
Rendez-vous l'année prochaine, à Katowice, en Pologne. A l'issue de la 23e conférence climat de l'ONU, la COP23, les délégués de près de 200 pays se sont séparés, samedi 18 novembre, au petit matin au terme de deux semaines de négociation. Voici les principaux enseignements de cette conférence organisée à Bonn (Allemagne) par les îles Fidji, et au cours de laquelle de nombreux acteurs ont souligné l'urgence à agir contre les émissions de gaz à effet de serre, principal responsable du réchauffement climatique.
Les Etats avancent, mais trop lentement L’ancienne négociatrice en chef de la France, Laurence Tubiana, a vu durant cette COP "les coalitions se structurer de plus en plus", rapporte Le Monde. Un diplomate européen cité par l'AFP qui a préféré rester anonyme est encore plus sévère : "Je n'ai jamais vu une COP avec un taux d'adrénaline aussi bas", a-t-il confié. Car depuis l'accord de Paris en 2015, les conférences climat de l'ONU se sont concentrées sur l'élaboration d'un manuel d'application de ce traité, qui entre en vigueur en 2020 et doit permettre de stabiliser, puis réduire les émissions de gaz à effet de serre.