Cette baisse de la limitation sur les routes secondaires bidirectionnelles sans séparateur central est préconisée par des associations de sécurité routière, qui affirment qu'elle permettrait de sauver 400 vies chaque année. Edouard Philippe s'est dit "favorable" à la réduction de la vitesse à 80 km/h, au lieu de 90 km/h, sur les routes nationales et départementales bidirectionelles, lundi lors d'un déplacement à Coubert (Seine-et-Marne) consacré à la sécurité routière. Il a confirmé cette position sur son compte Twitter dans la foulée.
"A titre personnel, j'y suis favorable car je sais que deux tiers des accidents se concentrent sur ces tronçons de routes nationales et départementales bidirectionnelles aujourd'hui limitées à 90 km/h", a déclaré le Premier ministre lors d'un point-presse. "La décision sera prise au mois de janvier", lors du Comité interministériel de la sécurité routière qui se tiendra "probablement le 18", a-t-il ajouté.