« Symptômes d’instabilité mentale », « folie des grandeurs, impulsivité, hypersensibilité aux refus et aux critiques », « apparente incapacité à distinguer l’imaginaire de la réalité » : le 29 novembre 2016, les psychiatres Nanette Gartrell (université Stanford), Dee Mosbacher (université de Californie) et Judith Herman (Harvard) envoyaient une lettre ouverte à Barack Obama dans laquelle elles s’inquiétaient de l’état mental de Donald Trump, tout juste élu. Elles recommandaient « fortement » de le soumettre à « une évaluation neuropsychiatrique poussée » avant qu’il entre en fonctions.