• Drame de Millas : les cinq derniers collégiens hospitalisés sont sortis de réanimation
Les cinq jeunes dont le pronostic vital était engagé sont sortis du service de réanimation. Les cinq collégiens, trois filles et deux garçons, grièvement...
Une jeune fille de 13 ans, qui était assise au premier rang dans le bus qui a percuté un TER à Millas, le 14 décembre dernier, assure que la barrière était baissée quand le bus scolaire s'est engagé sur le passage à niveau. Un mois après le drame, ses déclarations n'étaient pas encore sorties dans la presse. Une jeune fille de 13 ans qui se trouvait complètement à l'avant du bus, presque à côté de la conductrice, au moment où celui-ci est entré en collision avec un TER à un passage à niveau le 14 décembre à Millas, dans les Pyrénées-Orientales, est formelle: la barrière était baissée lorsque le bus s'est engagé.
La conductrice du car scolaire impliquée dans la collision avec un train régional en décembre à Millas (Pyrénées-Orientales) a été auditionnée plusieurs heures ce mercredi à Théza, près de Perpignan. Selon son avocat, elle a maintenu sa version. Les deux juges d'instruction en charge de l'enquête sur l'accident qui a fait six morts, ont entendu ce mercredi la conductrice du bus. L'audition prévue dans un premier temps au tribunal de grande instance de Perpignan a finale eu lieu au centre de convalescence où se trouve la conductrice blessée dans l'accident La conductrice, mise en examen pour "homicides et blessures involontaires par imprudence" le 20 décembre, n'avait été entendue que succinctement en raison de son état de santé. Elle avait ensuite été hospitalisée en raison de sa "grande détresse" psychologique et de ses blessures physiques dues à l'accident, selon son avocat. Cette mère de famille de 46 ans a jusqu'ici maintenu que les barrières du passage à niveau étaient levées lors de la traversée de la voie par le car scolaire qu'elle conduisait. Et elle avait affirmé que le feu rouge du passage à niveau et la sonnerie d'alarme ne fonctionnaient pas.