Des centaines d’Algériennes sont abandonnées par leur mari après une ablation du sein due à un cancer. Une épreuve dont elles ressortent souvent "détruites". "Le cancer ? C’est rien comparé au fait d’être rejetée après 18 ans de mariage", assure Linda, abandonnée par son mari, comme de nombreuses Algériennes, après une ablation du sein due à la maladie.
Après l’opération, son mari l’appelait "nass mraa" (demi-femme) ou "lamgataa" (la mutilée), raconte, d’une voix toujours nouée plusieurs années après cette assistante médicale, mère de trois enfants qui l’ont soutenue face à leur père.