Condamné pour avoir téléchargé illégalement dix-huit films

L'internaute, gros consommateur de téléchargements, s'en sort finalement assez bien. Il écope seulement d'une amende de 450 euros et devra verser 2 200 euros de dommages et intérêts.

La Hadopi est au travail. La preuve, un nouvel internaute vient d’être poursuivi et condamné en France pour du téléchargement illégal révèle Le Courrier picard dans son édition du 21 janvier 2013. Pour avoir téléchargé 18 films le 23 juin 2011, un Amiénois de 31 ans a écopé d’une amende de 450 euros et devra verser un total de 2 200 euros de dommages et intérêts aux parties civiles (la Fédération nationale des distributeurs de films et le Syndicat de l'édition vidéo numérique)

L’internaute, tout de même surpris de ne pas avoir reçu d’avertissement avant de se retrouver au commissariat, a admis devant le tribunal correctionnel d’Amiens être un habitué des réseaux de peer-to-peer et télécharger en moyenne 90 films par mois pour son usage personnel. La présidente du tribunal a rappelé que les avertissements préalables étaient une « possibilité, pas une exigence »

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Une honte et une victoire malheureuse pour la malveillante hadopi. Espérons que la hadopi soit dissoute sous peu avec la venue de hollande.

Hommage à cette internaute qui à payer le prix fort pour avoir télécharger 18 pauves films sur les réseau p2p, paix à sont porte feuille.

c'est sûr que ça fait cher le film, mais en même temps, chacun sait ce qu'il risque en téléchargeant.Je ne pense pas que ça puisse arrêter ce phénomène, tout le monde se dit ça ne m'arrivera pas.

La question est donc : faut-il renoncer à cette opportunité historique d'offrir un total accès à la culture pour l'ensemble de la population ?
Il est utile de comprendre que le talent d'un chanteur n'est pas forcément proportionnel à l'épaisseur de son compte en banque, qu'il n'est pas absolument nécessaire de gagner des millions pour être un artiste valable (Surtout si on considère la pénibilité toute relative de cette profession). Au contraire on pourrait même considérer que ce sont les sommes en jeu qui nuisent à la création et à l'émergence des vrais artistes, écrasés qu'ils sont par la promotion des marchands de musique.

De toutes façons les moyens sont là pour assurer des échanges horizontaux (clé usb, disques durs externes) et seule une dictature absolue pourrait empêcher ce bouleversement de nos habitudes de consommation (De même, la démarche d'apprendre un poème sans rémunérer son auteur semble difficile à empêcher).

Vivons nos rêves, et pour une société plus juste et égalitaire pourquoi ne pas partager, échanger ... télécharger ?