Alors que les Etats généraux de la bioéthique s’ouvrent jeudi, une association entend mettre fin à l’anonymat des donneurs de gamètes. Un sujet sensible qui ne fait pas l'unanimité, même chez les enfants issus d'un don. C’est l’histoire d’une enquête incroyable dont le but est de faire bouger la loi.
C’est l’histoire d’Arthur Kermalvezen. Né d’une insémination artificielle il y a 34 ans, cet agent commercial a pu retrouver l’identité de son père biologique grâce à un test génétique à 99 dollars effectué par une société américaine, doublé d’une enquête généalogique. C’est une première en France, et pour cause: l’anonymat des donneurs de sperme et d’ovocytes est garantie par la loi française, qui interdit ce genre de démarche.