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Une prisonnière de la maison d’arrêt des femmes de Versailles s’est présentée mardi 29 Janvier 2013 devant le conseil des Prud’hommes pour s’opposer à un licenciement abusif et appeler à l’application du code du travail.
Les faits
Entre Août 2010 et Avril 2011, la plaignante Marilyn Moureau, a travaillé comme téléopératrice pour la plateforme téléphonique MKT Sociétal au sein de la prison.
Mais par la suite, la jeune femme a été déclassée, soit renvoyée de l’atelier de travail, après avoir « utilisé les ressources informatiques » de la société pour téléphoner à sa sœur.
La plainte de la détenue
Cette femme de 36 ans conteste la décision et a porté le litige devant les Prud’hommes pour faire reconnaître qu’elle dispose des mêmes missions qu’un employé de l’entreprise et attend à bénéficier du droit commun du travail. Elle insiste surtout sur l’absence de contrat de travail et la rémunération inférieure au SMIC. « Je voyais bien que je n’étais pas payée au bon taux horaire », a déclaré la plaignante pendant l’audience.
Un travail sans contrat
« Les relations de travail des personnes incarcérées ne font pas l’objet d’un contrat de travail », énonce l’article 717-3 du Code de procédure pénale.
Myriam Moureau souhaite faire changer le statut du travail pénitentiaire en vue de bénéficier des droits du code du travail. Le conseil des Prud’hommes rendra sa décision le 8 Février 2013.
Par Madidine le 31/01/2013 à 11:13
SOURCE:JTRADIN
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