Ces artistes sont syriens, afghans, soudanais. Comme quelque 200 autres, ils ont été accueillis à l'Atelier des artistes en exil qui a ouvert ses portes en septembre dernier dans le nord de Paris pour les aider. Quinze artistes qui y travaillent sont exposés en ce moment au Palais Royal à l'initiative du ministère de la Culture (jusqu'au 30 mars 2018).
Quand des hommes ont commencé à la lapider et à réclamer sa mise à mort en pleine rue à Kaboul, Kubra Khademi s'est rendu compte qu'elle n'avait le choix que de quitter son pays.
La jeune "performeuse" artistique avait eu l'audace de marcher seule dans une des artères les plus congestionnées de la capitale afghane en portant une cuirasse en étain sur ses seins et son postérieur pour dénoncer le harcèlement des femmes dans la rue. Elle avait dû s'échapper en s'engouffrant dans un taxi.
"J'ai dû me cacher à Kaboul jusqu'à ce qu'on ait pu me faire sortir" d'Afghanistan pour aller en France, raconte-t-elle à l'AFP.
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@Sbreccia Toussaint : Alors que les frontières craquent, que les problèmes se développent, que l'état prépare une nouvelle loi sur les migrants, une de plus. Que la sinistrose se développe, que dans certains villages comme le mien des migrants se cachent pour ne pas attirer l'attention et que les langues jasent, une initiative artistique ouvre les yeux sur une évidence : il suffit de proposer, d'abattre les peurs et d'essayer l'échange. Les français ont la mémoire courte et pourtant les mots "Ecole de Paris" furent employés pour désigner des artistes et notamment des peintres tels que Chagall, Modigliani, Soutine ou Foujita, c'était entre 1855-1968, pas si loin que cela en fait....
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Que dire de plus à ton commentaire Sbrec. C'est une évidence.
Je ne comprends pas comment l'autre peut faire peur. Nous avons tellement à partager, à apprendre l'un de l'autre. Le rejet systématique, la peur, la haine parfois amènent au désespoir et quand il n'y a plus d'espoir, l'être humain perd pied.
Ainsi l'acceptation pourrait passer par l'artiste ?