Le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a été vivement interpellé par la CGT vendredi dans l’usine PSA de Mulhouse (Haut-Rhin) qu’il visitait, mais a assuré en réponse que le gouvernement irait “jusqu’au bout” de ses réformes, a constaté un journaliste de l’AFP.
Une dizaine de représentants CGT de l’usine automobile ont pris à parti Bruno Le Maire, l’accusant de cautionner la “destruction d’emplois” par une entreprise “obèse de fric”. “Comment se fait-il que cette entreprise continue à supprimer des emplois alors qu’elle gagne des milliards d’euros? On ne voit pas de retour. Pendant ce temps, on nous augmente de 19 euros! Que faites-vous pour nous?”, ont-ils lancé au ministre.