Fin de vie : 156 députés demandent une loi en 2018

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Anne Bert, c'est cette écrivaine française condamnée par la maladie de Charcot, une maladie neurodégénérative qui entraîne une paralysie musculaire. L'auteure avait alors choisi de mourir en Belgique, en octobre 2017, comme elle l'expliquait alors quelques mois plus tôt : "Je ne veux devenir grabataire et j'ai décidé de mettre moi-même un terme. Je ne veux pas souffrir, il n'y aucun honneur à souffrir, ni de devoir de souffrance."
(...) Appelant à sortir de l'hypocrisie, 156 députés signataires d'une tribune au Monde, rappellent que 89% des Français considèrent important de légaliser l'euthanasie. Ils réclament une loi pour 2018.
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Pour ou contre la légalisation de l'euthanasie ? Oui, Non? Donnez votre avis .....

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : J'espère que cette loi va arriver ... bien sûr que je suis pour  ! quand la vie n'est plus la vie ,de quel droit peut on interdire à quiconque de vouloir la quitter en lui refusant toute assistance pour cela et de lui imposer de continuer à souffrir ?

Pour la personne grabataire, qui souffre, je suis pour, souffrir sans espoir c'est terrible...

Je suis pour et pourtant, comment savoir quand la fin est vraiment proche.
Je ne peux que vous raconter l'histoire de mon beau père (le mari de maman). Il était atteint d'une grave maladie pulmonaire et une seconde cardiaque. Il souffrait. Tout le monde était persuadé que c'était la fin même les médecins qui l'ont transféré dans une chambre où il était seul. Son agonie durait. Nous avions tous demandé de l'aider à ne plus souffrir, à s'en aller en paix. Bien sûr les médecins ont refusé.
Le soir de Noël, maman a demandé à passer la nuit avec lui.
Papy aimait le cognac, c'était son péché mignon. Maman lui a humecté les lèvres avec un peu de cognac.
Le lendemain, il a rouvert les yeux. Sa toux s'est estompée. Les médecins n'ont pas su quoi dire, ils étaient aussi surpris que nous. Peu de temps après il est rentré, il a réappris à marcher. Il a encore vécu parmi nous pendant 5 ans avant que la maladie ne l'emporte cette fois.

Si les médecins avaient accédé à notre demande, nous aurions perdu ces 5 années.
Et entre nous l'épisode du cognac a fait l'objet d'une plaisanterie. Remède miracle de la nuit de Noël.

quelle histoire Pestoune !! Il faut une loi justement pour mieux contrôler !