Il n'y a pas que les femmes victimes de violences conjugales
La Norvège a beaucoup fait progresser la cause des femmes, mais en a-t-elle fait assez pour les hommes ? Ole Nordjfell, responsable d’une clinique pour hommes victimes de violences conjugales, ne le pense pas… Extrait du magazine "L'Angle éco" diffusé le 1er mars sur France 2.
Le journaliste François Lenglet est allé visiter une clinique pour hommes en Norvège. C’est un centre d’information où différents projets sont développés. Des brochures sont notamment éditées à leur intention, comme celle destinée aux hommes victimes de violences conjugales, de la part de leur partenaire ou de membres de leur famille. Toutes les semaines, Ole Nordjfell reçoit une cinquantaine d’hommes battus, ou abattus, dans son établissement. Et ses équipes répondent à plus de deux cents appels d’hommes déboussolés. Pourquoi viennent-ils le voir ? "Aujourd’hui, les hommes victimes de violences domestiques parlent et cherchent de l’aide plus facilement", explique le sociologue Les hommes viennent chez nous pour nous dire que leur conjoint les maltraite, que leur femme bat les enfants… Ils ont besoin d’aide et demandent comment on peut les aider", précise le responsable de ce centre d’accueil..
C'est tellement hors norme qu'un homme puisse être maltraité par une femme, qu'ils sont soumis à la vindicte populaire. Les mentalités ont besoin d'évoluer aussi en ce sens. Ils sont des victimes aussi et à ce titre doivent recevoir soutien et aide. Puisse-t'il ne pas détester toutes les femmes après une telle expérience. En France, ils n'obtiennent pas non plus beaucoup d'aide et se taisent pour ne pas avoir à subir les quolibets des gens.