De la taille d'une voiture pour une facture de 1,5 milliard de dollars, la sonde a décollé au sommet de la fusée Delta IV-Heavy depuis Cap Canaveral en Floride.
Cette fois-ci a été la bonne. Retardé d'un jour, le lancement de la sonde Parker, première réalisation humaine à tenter de traverser l'atmosphère du Soleil, a eu lieu dimanche 12 août au matin, forte de son bouclier high-tech et des espoirs placés en elle par la Nasa et la communauté scientifique.
Le bouclier thermique installé sur la sonde empêchera le noyau de l'engin spatial d'être exposé à des températures atteignant plus de 1300 degrés Celsius. S’il fonctionne correctement, les instruments à bord "seront maintenus à une température relativement confortable d'environ 30 degrés". Une aventure spatiale inédite, menée par la NASA, mais à laquelle participe un laboratoire du CNRS d'Orléans, qui a conçu un des instruments de mesure du satellite.