Le bras de fer États-Unis/Iran pénalise les entreprises européennes. Washington menace de rétorsion et Total ou Air France se sont retirées d'Iran. D'autres tentent de résister comme l'entreprise de cosmétiques Pier Augé.
Christine Vallin, PDG de la PME Pier Augé, est préoccupée par la tempête diplomatique entre les États-Unis et l'Iran. Son entreprise de cosmétiques exporte des produits vers Téhéran via les grands sites commerciaux américains Amazon, Facebook et Instagram. Les sanctions américaines inquiètent cette patronne, tout comme ses exportations en direct depuis Châteauroux (Indre) vers les pharmacies iraniennes, qui représentent 5% de son chiffre d'affaires.