Igor et Grichka Bogdanoff ont été placés en garde à vue pour des soupçons d'escroquerie Les frères jumeaux sont entendus, mardi, dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour "escroquerie sur personne vulnérable et tentative d'escroquerie".
Soupçonnés d'escroquerie, leur garde à vue se poursuit mercredi à Paris. Les frères jumeaux, animateurs d'émissions scientifiques à la télévision, sont entendus au commissariat du 16e arrondissement, dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour "escroquerie sur personne vulnérable et tentative d'escroquerie".
Les frères jumeaux, connus pour leurs émissions et leurs livres de vulgarisation scientifique, ont été mis en examen jeudi pour "escroquerie sur personne vulnérable" et "tentative d'escroquerie".
Igor et Grichka Bogdanoff sont soupçonnés d'avoir escroqué une de leur connaissance : un Parisien d'une cinquantaine d'années qui se dit producteur de cinéma. Cet homme est considéré comme vulnérable par la justice, car il est placé sous tutelle ou sous curatelle, sans que l'on sache exactement quel est son statut. Selon Le Parisien, les jumeaux avaient tissé des liens avec leur victime présumée.
Cyrille P., un producteur de spectacles de 49 ans, s'est suicidé jeudi dernier. Igor et Grichka Bogdanoff ont été mis en examen "pour escroquerie sur personne vulnérable et tentative d'escroquerie" en juin dernier, soupçonnés de lui avoir extorqué près d'un million d'euros.
Franceinfo a appris dimanche 2 septembre le suicide de Cyrille P., un producteur de spectacles de 49 ans, à qui les frères Bogdanoff sont soupçonnés d'avoir extorqué près d'un million d'euros. Il a mis fin à ses jours jeudi dernier.
Les frères Bogdanoff nient les faits Cette affaire avait valu à Igor et Grichka Bogdanoff d'être placés en garde à vue à la fin du mois de juin dernier, puis mis en examen "pour escroquerie sur personne vulnérable et tentative d'escroquerie". Ils sont soupçonnés d'avoir incité Cyrille P. à investir dans des projets cinématographiques et scientifiques. Les anciens présentateurs de Temps X, sur TF1 dans les années 80, nient les faits.