Il faut vous habituer à l’écriture inclusive, elle est là pour rester !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Un exemple manuscrit d'écriture inclusive. PHOTOPQR/LE TELEGRAMME/MAXPPP
L'écriture inclusive rentre doucement dans les us et coutumes. Au point que des outils informatiques ont été créés pour aider à la rédaction.
L’écriture inclusive déchaîne les passions tous les quatre matins, et si les mois de septembre sont souvent marqués par les fausses rumeurs de rentrée… ils le sont aussi par les débats sur les évolutions de la langue française.
L’écriture inclusive, c’est quoi ?
L'écriture dite inclusive est un outil conçu pour lutter contre les stéréotypes liés aux sexes et les inégalités entre femmes et hommes. Son caractère le plus visible est l'accord des noms et des adjectifs à l'aide d'un "point médian", en écrivant "les étudiant•e•s" par exemple. Mais elle n'a convaincu ni l'Académie française -qui la qualifie de "péril mortel" pour la langue française- ni le ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer -qui se dit "inquiet" des "attaques répétées" contre cette langue-. Dans la même démarche, des enseignants souhaitent tuer la règle de grammaire qui veut que "le masculin l'emporte sur le féminin".source
Par exemple, je pourrais écrire :
« Les lecteur·ices de Petite Feuille sont les meilleur·es » (point médian)
« Les lecteurs et lectrices de Petite Feuille sont au top » (deux genres, expression qui ne marque pas le genre)
« Les meilleures personnes au monde lisent Petite Feuille »
Représenter le plus de monde possible sans gêner la lecture… pourquoi freiner face à la marche du progrès ? Je vous le demande !