Le réseau européen des Défenseurs des enfants s’est penché sur la santé mentale de ce public en France et en Europe. Il publie ce mercredi une enquête alarmante que nous avons pu consulter. Selon sa présidente Geneviève Avenard, «il y a urgence à agir». Hyperactivité, autisme, troubles anxieux, anorexie, boulimie, schizophrénie. En France, près de 12, 5 % des enfants et ados sont en souffrance psychique. Si les chiffres restent vagues, trop peu réactualisés, le réseau européen des défenseurs des enfants, lui, s’est penché, cette année, sur la santé mentale de ce public en France et en Europe et publie ce mercredi une enquête alarmante que nous avons pu consulter.
Je ne sais pas quoi en penser. On fragilise tout aujourd'hui. Peut être justement à trop protéger les enfants, à trop leur faciliter les choses, à trop les gâter, à en faire des enfants roi en ne leur imposant pas assez de restrictions et d'interdits, en faisons-nous des enfants plus fragiles.
Nous sommes d'une génération où les enfants devaient obéir, aider leurs parents, n'avaient que peu de cadeaux et pourtant j'ai l'impression que nous étions plus heureux et plus équilibrés. Même ceux qui ont eu à vivre des drames et des difficultés ont réussi à gérer ça au mieux et à devenir des adultes responsables. Qu'en est-il aujourd'hui ?
L'accès à un monde virtuel par la télé, les jeux ou internet doit aussi leur faire perdre conscience de la réalité.
Et physiologiquement on sait aujourd'hui que l'apport de sucre en grande quantité amène les enfants à l'hyperactivité. Mais qu'en est-il de toutes les autres substances chimiques qui ont envahi notre alimentation.
Bref le monde de demain semble ne pas prendre un bon chemin.