Depuis l'annonce de cette nouvelle limitation de vitesse sur le réseau secondaire, le nombre de dégradations de radars est en hausse. Franceinfo a rencontré ceux qui veulent la peau de ce symbole de l'Etat.
Dans le coffre de sa voiture, Laurent* cache une bombe de peinture. Depuis le 1er juillet, et l'application de la limitation de vitesse à 80 km/h, ce père de famille mène une sorte de double-vie. "Lorsque je voyage de nuit et que je vois un radar près d’un bas-côté carrossable, je m’arrête, je fume une clope pour m'assurer qu'il n’y a personne et je barre le radar, explique ce quadragénaire, chef d'entreprise dans le sud de la France, à franceinfo. Je n'avais jamais fait ça avant, j'ai le cœur qui s'accélère un peu."