En arrêt maladie pour des problèmes de dos, il parcourt 250 km à vélo...

Un manutentionnaire breton victime de problèmes de dos, a obtenu un arrêt maladie en avril 2017. Dès le lendemain, il participait à une série de 16 courses cyclistes. Une situation paradoxale que la justice devrait sanctionner.

C'est l'histoire d'une double vie dévoilée au grand jour. Le fragile Docteur Jekyll devra assumer les exploits sportifs de Mister Hyde... telle est la décision que pourrait prendre le tribunal correctionnel vis-à-vis de Victor*, manutentionnaire. En arrêt maladie pour des problèmes de dos, l'homme de 34 ans n'en était pas moins un cycliste aguerri capable d'avaler 250 km de route dans une compétition locale. Une existence paradoxale que son employeur, une société de logistique basée à Plaintel, n'a pas appréciée, tout comme la caisse primaire d'assurance maladie des Côtes-d'Armor. Tous deux crient à la simulation de maladie rapportent nos confrères du Télégramme.


Le Figaro

Il préfère visiblement le vélo au boulot.

poussinfanget a écrit:

Il préfère visiblement le vélo au boulot.

Exactement !!! Mais ça pourrait bien lui coûter cher !! 

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Merci beaucoup pour ce post

Ces collègues de boulot suivaient ses exploits sportifs sur Internet. Il ne pouvait porter une charge de 36 kilos alors que son vélo fait le même poids. Il se fout de nous celui-là.

Alors c'est une évidence qu'il n'est pas très fut'fut' ce monsieur en se vantant de ses exploits sur les réseaux sociaux...  

Maintenant, c'est une évidence aussi qu'on ne peut comparer la manutention d'une charge de 6kg au boulot et la même chez soi :cela fait longtemps maintenant que nous savons que le mental joue un rôle important dans les douleurs.

Imaginons que ce monsieur porte plusieurs fois par jour 6kg dans des conditions plus que limites à son boulot, toujours pressé (supposition), il pourra très bien se bloquer le dos lors de l'une de ces manutentions, mais ça sera un tout, non cette manutention précise qui aura été à l'origine du blocage.

Alors que durant son loisir, il va porter ces 6kg juste au chargement/déchargement du vélo, aura le temps de faire les gestes justes pour cette manutention etc etc et rien ne se passera.
On ne peut parler de mensonge dans ce cas, mais de conditions de travail empêchant le salarié de faire les gestes justes pour préserver sa santé (nous pourrons sur ce point, cité le code du travail qui stipule que l'entreprise doit assurer la santé physique et mentale de ses salariés...)

De plus, lorsque l'on se bloque le dos, la sécurité sociale n'a pas arrêté de nous bourrer le crâne ces derniers temps que le meilleur moyen pour guérir était de faire de l'exercice.

Dès lors dans cette histoire, pour moi, il ne devrait être accusé uniquement de ne pas être resté chez lui durant les heures imposées, et encore, à voir si son médecin ne lui avait pas donné l'autorisation.
Par contre, il ne devrait pas être condamné pour avoir fait de l'exercice durant son arrêt pour mal de dos alors que c'est exactement ce que préconise la sécurité sociale.
Elle est un peu gonflée quand même celle là! Elle devrait plutôt s'attarder sur les nombreuses conditions de travail déplorables un peu partout entraînant des tas d'arrêts maladie mais là, elle ne fait rien et n'accuse aucun industriel...

PS : Evidemment, cette personne doit être sévèrement punie pour avoir stupidement utilisé les réseaux sociaux, une sanction qui mériterait de servir d'exemple car quand même, mais c'est dingue d'être aussi stupide...

je pense aussi que son dos ne doit pas le faire trop souffrir

plus agréable de faire du velo que de travailler oui il faut de l'exercice

mais là c'est autre chose ce type c'est un tire au flanc

poussinfanget a écrit:

Ces collègues de boulot suivaient ses exploits sportifs sur Internet. Il ne pouvait porter une charge de 36 kilos alors que son vélo fait le même poids. Il se fout de nous celui-là.

Tss… tss… Même mon "vieux" vélo de marque Chapelais des années soixante ne dépassait pas les vingt kilos.

Un vélo moderne ne dépasse pas les 10 kg (à ma connaissance).

Soulever 36 kg exige de se pencher, de se relever, et le bras de levier ainsi généré amène une contrainte au niveau de la colonne vertébrale, des lombaires et des reins.
Cela peut être insupportable compte tenu de la douleur consécutive au niveau de dégradation de l'état de santé de la personne concernée.

En revanche, assis sur la selle d'un vélo, une fois penché en avant, les reins, les lombaires et la colonne vertébrale ne subissent quasiment pas de contrainte, car seules les jambes impriment un mouvement de manivelle pour actionner le pédalier. Après, en fonction de l'état de la route…

Il faut donc faire la part des choses dans cette affaire :
- Le côté physique, et donc santé de la personne.
- Le côté moral : participer à des compétitions cyclistes, ou tout simplement pratiquer une telle activité "sportive", alors qu'on est en "arrêt maladie", semble inadmissible.
- Le côté juridique de cette affaire :
De mon temps (cré-vingt-dieux la Marie), selon l'indication portée par le médecin ayant délivré l'arrêt maladie, la sortie était libre, ou possible à certains horaires, ou interdite (obligation de rester chez soi). Avec obligation de se soumettre à tout contrôle de la Sécu.

Si la Justice est amenée à juger cette affaire, il faut se rappeler qu'elle n'est là que pour rappeler le Droit, en dehors de toute autre considération…  [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Une erreur de ma part : le vélo faisait 6 kilos.

C'est pour sa rééducation du dos, pour le muscler, ça aide a tenir les vertèbres en bonne position....

Enfin bref .... il ne devait pas beaucoup souffrir ...

Il fait parti de ces arrêts de complaisance .... distribués généreusement ...

6 kilos et 36 kilos, ce n'est pas la même chose 
Donc malade du dos il pouvait facilement porter 6 kilos!!

camélia a écrit:

Donc malade du dos il pouvait facilement porter 6 kilos!!

Sans doute, mais être en arrêt pour mal de dos et faire 250 km .... son dos ne doit pas le faire beaucoup souffrir !

S'cuse me, j'aurais dû mieux lire les posts précédents. Sorry !

Bon, même à 6 kg seulement le morceau, la démo des manivelles reste la même pour pédaler, et la colonne vertimbale, les lombàbébère et les filtres à urine ne dégusteront toujours pas plus.

Bon, soulever 6 kg de vélo ou 6 kg de boulot, cela entraîne les mêmes conséquences physiques. Soit.

Mais à une différence près : au boulot, c'est répété à longueur de journée… et au vélo, c'est une fois pour décharger (le vélo, hein) et pour le remonter dans la tuture.

Allez, bonne route quand même ! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

J'aimerais bien qu'une enquête sur les conditions de travail à son entreprise soit menée et que le résultat soit diffusé également médiatiquement.
APrès tout, on est censé être innocent jusqu'à preuve du contraire et si là, la personne est attaquée uniquement car il a fait du vélo alors qu'il était en arrêt, il n'y a rien de condamnable, bien au contraire, puisque faire du vélo permet justement de se remettre d'un mal de dos, contrairement au travail.

Par contre l'entreprise, elle, est-ce qu'elle fait ce qu'il faut pour assurer la santé physique et mentale de ses employés? Ca, bizarrement, on ne nous le dit pas dans l'article, alors que finalement, c'est peut-être elle la coupable dans l'histoire...

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