La politique sociale qui ne vise qu’à acheter la paix du même nom en fabriquant de l’argent gratuit est revenue.
La pompe à Shadock qui prend à Paul pour donner à Jean pour éviter que Jean couine trop fort parce qu’il doit donner à Paul afin que ce dernier ne couine pas lors qu’il doit donner à Jean etc. est de nouveau fonctionnelle.
La presse unanime salue ce retour en terre connue. Ça y est : on va enfin pouvoir revendre du bon sentiment, du match de foot et du misérabilisme à gogo. On va pouvoir de nouveau continuer à professer à foison l’écologisme et le politiquement correct. On va pouvoir refaire des polémiques et vendre du papier sur des petites phrases qui ne veulent rien dire.
Les syndicats, Laurent Berger en tête, pérorent derrière les micros des radios. Le boulet n’est pas passé loin mais ils sont retournés sur le devant de la scène. Ils vont pouvoir continuer à parler au nom de tous les travailleurs qu’ils représentent, au nom de tous les prolétaires asservis par le Grand Méchant Kapital, au nom de tous les Français.
Ils vont pouvoir redevenir les champions de la fraternité et de la générosité en rongeant l’os de la question de l’immigration qu’Emmanuel Macron a subrepticement placé au milieu de son discours. Ils vont enfin pouvoir revenir sur un vrai sujet qui les concerne après que celui-ci eut été relégué en 2° division par le ras-le-bol fiscal auquel ils ne comprennent rien.
Les maires vont pouvoir cesser de bouder. On a besoin d’eux. Reste juste à voir si l’État tient ses promesses et augmente bien les tombereaux d’argent public déversés puis recyclés dans les fonds obscurs des associations sportives ou servant à payer ces employés municipaux absolument indispensables pour se faire réélire.
Citation :
On ne s’improvise pas mafioso
Tant pis pour les Gilets jaunes du début. Vous savez, ces auto-entrepreneurs, ces petits patrons, ces professions libérales, ces commerçants, ces employés… qui avaient eu le courage (ou l’inconscience) de vouloir devenir les porte-paroles de cette classe moyenne qui n’en peut plus. Quelques menaces de mort, quelques croche-pieds et coups tordus bien menés par les professionnels de la politique politicienne et du détournement de fonds les ont très vite réduits au silence.
Cela fait maintenant bien quinze jours que la presse ne leur tend plus le micro et les a remplacé par des « porte-paroles qui n’en sont pas et qui ne parlent que pour eux-mêmes » estampillé et certifiés pure lutte des classes et des « travailleurs anonymes mais représentatifs » qui gagnent seulement 500 euros par mois (c’est-à-dire deux fois moins que RSA + prime d’activité + APL), ce qui est un vrai scandale dans un pays comme la France ! C’est intolérable ! Qu’attend-on pour mettre enfin en place des aides sociales ?