Au retour d’une nouvelle expédition de vol à l’étalage, Osamu et son fils recueillent dans la rue une petite fille qui semble livrée à elle-même. D’abord réticente à l’idée d’abriter l’enfant pour la nuit, la femme d’Osamu accepte de s’occuper d’elle lorsqu‘elle comprend que ses parents la maltraitent.
Après s'être penché sur les cas d'enfants abandonnés à eux-mêmes (Nobody knows), d'enfants échangés à la naissance (Tel Père tel fils), une enfant qui découvre à l'adolescence qu'elle a 3 sœurs (Notre petite sœur), Kore-Eda nous revient avec l'histoire d'une famille de voleurs à la tire recomposée, misérables mais unis face à l'adversité et par l'amour, et où les liens du sang ne font pas tout. On est ému jusqu'aux larmes, on a mal au cœur au vrai sens du terme et on finit par les aimer plus que tout avec leurs fêlures et leurs blessures. Kore-Eda est ici touché par la grâce et nous livre son plus beau film.