26 nouveaux radars embarqués vont être déployés en juin
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] La Sécurité routière a annoncé mardi le déploiement en juin de 26 nouveaux radars embarqués dans des voitures banalisées des forces de l'ordre, portant à 46 le nombre de ces radars mobiles de nouvelle génération opérationnels sur tout le territoire. |
L'industrie des radars ne connaît pas la crise. La Sécurité routière a annoncé mardi le déploiement, durant le mois de juin, de 26 nouveaux radars embarqués dans des voitures banalisées des forces de l'ordre. Cela porte à 46 le nombre de ces radars mobiles de nouvelle génération opérationnels sur tout le territoire.
Vingt de ces nouveaux équipements seront déployés en zone gendarmerie et six en zone police pour être opérationnels au moment des grands départs estivaux, précise la Sécurité routière dans un communiqué.
Ces radars seront mis en service à Paris et dans 22 départements : Aisne, Aube, Cantal, Charente-Maritime, Corse du Sud, Doubs, Eure, Haute-Garonne, Gironde, Hérault, Isère, Morbihan, Moselle (2), Nord, Pas-de-Calais (2), Bas-Rhin (2), Haut-Rhin, Saône-et-Loire, Haute-Savoie, Seine-et-Marne, Haute-Vienne et Vosges.
10 000 infractions constatées par les nouveaux radars depuis mars
Les 20 premiers radars mobiles de nouvelle génération (RMNG) ont été mis en service en mars, dans le cadre du vaste programme de renouvellement des radars mobiles ancienne génération mis en place en 2004 et 2005. D'ici à 2016, 300 radars mobiles d'ancienne génération seront ainsi remplacés, à raison de 100 par an.
Les radars embarqués ont enregistré, en deux mois de fonctionnement, plus de 10.000 infractions d'automobilistes dont la vitesse était supérieure à la limite autorisée, après abattement de la marge technique d'erreur.
Une baisse de la mortalité grâce à ces radars, estime la Sécurité routière
Selon la Sécurité routière, «l'annonce puis la mise en place de ce nouveau dispositif a contribué à la baisse exceptionnelle de la mortalité routière enregistrée en mars et avril derniers». Au cours de ces deux mois, la mortalité routière a connu des baisses respectives de 26,8% et 15,4% par rapport à la même période de 2012.
Après l'alcool, la vitesse excessive est une cause majeure de la mortalité routière, responsable de 26% des accidents mortels en 2012, soit près de 1.000 décès. Depuis 2002, on estime que les radars, tous types confondus, sont à l'origine de 75% des 36.000 vies épargnées.