Imaginer des villes où le béton laisserait progressivement la place à des « jardins-forêts comestibles » : c’est le pari lancé à Budapest, grâce à l’autogestion et à des initiatives spontanées. « Dès le premier jour les habitants du voisinage se sont rapidement appropriés le lieu, témoignent Paloma de Linarés, coordinatrice du projet et Vincent Liégey, co-auteur d’Un projet de Décroissance. « Réduire la consommation des espaces urbains pour ouvrir des espaces verts et comestibles permet de réduire notre vulnérabilité » au changement climatique, défendent-ils.
Le 11 novembre 2018, pour inaugurer le projet de jardin-forêt comestible publique à Budapest, nous avons organisé une première journée de plantation d’arbres fruitiers. Le projet a été lancé en partenariat avec la municipalité d’un des arrondissements de la capitale hongroise et la coopérative sociale décroissante Cargonomia dans le cadre d’une recherche doctorale sur l’agroforesterie urbaine. Cette réappropriation d’un espace public est le fruit de plus d’une année de coopération, de prospection et de dialogue avec différents partenaires et acteurs.
Nous sommes ainsi allés à la rencontre de chercheurs en agroforesterie, nous avons échangé avec des ONG locales actives en environnement et en permaculture, des fermiers, avec le réseau très dynamique des jardins communautaires de Budapest, puis nous avons présenté le projet devant des élus locaux. L’objectif est de rapprocher les urbanistes, les décideurs et les experts en agroforesterie et permaculture pour repenser l’utilisation des espaces publics en ville et démocratiser l’agriculture urbaine en impliquant les citoyens.
Les multiples bienfaits du « jardin-forêt » en milieu urbain
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ça va au-delà de 4 arbres plantés au coeur de la ville mais cela en vaut le coup. D'une part pour un bénéfice rapide pour tous mais aussi, car il s'agit d'une démarche d'entraide, d'une dynamique de groupe au coeur de la ville, rapprochant les gens.
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