Depuis ses origines, le Festival de Cannes est fidèle à sa vocation fondatrice : révéler et mettre en valeur des œuvres pour servir l'évolution du cinéma, favoriser le développement de l'industrie du film dans le monde et célébrer le 7ème art à l’international.
Le Festival vient d'avoir 65 ans, quel est le secret de sa longévité ?
Le Festival est solidement ancré dans son histoire, mais il est aussi très attentif à accueillir la nouveauté et l’originalité. Au fil des années, il a évolué en cherchant à préserver ses valeurs essentielles : la cinéphilie, la découverte de nouveaux talents, l’accueil des professionnels et des journalistes venus du monde entier pour contribuer à la naissance et à la diffusion des films. Lors de chaque édition, des projets voient le jour, des expériences se transmettent, des cultures se découvrent : c’est aussi cette effervescence qui fait du Festival de Cannes le reflet de son époque.
En attendant le début du Festival et les résultats, voici déjà la Sélection officielle complète du festival de Cannes 2013.
"Gatsby le Magnifique" : le clinquant de Gatsby pour ouvrir les festivités LE MONDE | 13.05.2013 à 16h18 • Mis à jour le 15.05.2013 à 14h29
Sélection officielle - Hors compétition - Film d'ouverture
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Du plus gracile des candidats au titre de grand roman américain, Baz Luhrmann a fait le plus gros, le plus difforme des longs-métrages. Il en va de ce Gatsby le Magnifique numérique et en relief comme de ces vieillards obèses dans lesquels on peine à discerner la beauté et la grâce qui furent les leurs. On peine et on y parvient pourtant. Voilà pourquoi la vision de Gatsby le Magnifique, qui ouvre ce mercredi 15 mai le 66e Festival de Cannes, suscite une émotion inattendue, faite d'admiration pour une entreprise démesurée, de nostalgie pour un film qui ne sera jamais et d'un attachement pour l'incarnation dense et délicate de Jay Gatsby par Leonardo DiCaprio. Pour parvenir à ce cœur d'humanité, il faut admettre que Manhattan n'est séparé de West Egg que par un de ces horribles travellings numériques qui transforment n'importe quelle situation en épreuve de jeu vidéo ; que le palais de Gatsby est en fait un labyrinthe virtuel où Luhrmann et son épouse et décoratrice, Catherine Martin, ont déployé toutes les fantaisies qui leur sont passées par la tête à la lecture ou à l'écoute (le réalisateur ayant confié au New York Times qu'il a découvert le texte sur MP3, lors d'un voyage dans le Transsibérien) de Fitzgerald. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Ce qui ne veut pas dire que toutes ces idées sont nulles et non avenues : la mise en relief de vieilles images de New York donne à l'évocation des années qui menèrent à la crise le parfum de vues stéréoscopiques qui révèlent mieux le regard qu'une époque portait sur elle-même que sa réalité ; la transformation du jazz des années 1920 en un mélange de hip-hop (la bande originale a été assemblée sous le patronage de Jay-Z), de pop et – quand même – de jazz injecte un rythme aux séquences de fêtes sans lequel ces moments seraient l'exacte traduction de "l'ineffable clinquant" par lequel Fitzgerald décrit l'imaginaire de Gatsby. Grâce à la musique, ils deviennent aussi des instants d'ivresse, l'ébriété numérique étant portée à la perfection par le relief vertigineux qui se creuse dans les plans d'ensemble. Cet assaut en règle sur la vue et l'ouïe finit par laisser passer une autre mélodie. S'il n'a pas lu le livre, le spectateur découvrira en même temps que Nick Carraway (Tobey Maguire) que, par-delà l'hystérie du temps et des mœurs, l'amour que porte Jay Gatsby à Daisy Buchanan (Carey Mulligan) est le vrai moteur de cette débauche d'argent et de transgressions. Pour Daisy, Gatsby se met toujours plus loin hors la loi, pour elle, il donne des fêtes auxquelles il n'ose pas l'inviter, pour elle, il se lie d'amitié avec Carraway qui se trouve être le cousin de la fille faite d'or. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] "VIEILLE BRANCHE" Il faut aussi passer outre une adaptation d'une fidélité exaspérante, qui finit par se retourner contre l'esprit du texte. On pourrait faire une étude comparée de l'usage de l'expression "old sport" (vieille branche) dans le texte de Fitzgerald et les dialogues de Luhrmann et Craig Pearce. Délicatement égayées dans le roman, ces adresses fraternelles deviennent un tic agaçant, dont on finit par comptabiliser les répétitions, en se disant que leur "ablation" aurait contribué à l'indispensable raccourcissement du film. Quant aux écarts avec le récit original, ils ramènent celui-ci vers ce mélodrame que Fitzgerald redoutait plus que tout (sans doute parce qu'il y voyait sa pente naturelle). Mais du moment que Leonardo DiCaprio apparaît, le mystère Gatsby trouve une solution. Peut-être parce que l'acteur, qui approche aujourd'hui la quarantaine, a longtemps lutté contre son apparence juvénile, parce qu'il a toujours dû prouver sa substance là où d'autres n'ont qu'à paraître pour l'imposer, il donne à ce personnage qui ment plus que les autres mais est infiniment plus vrai, une vulnérabilité déchirante. L'objet de son désir, tel que Carey Mulligan a conçu Daisy, n'est peut-être pas tout à fait à sa hauteur. La jeune actrice britannique donne très exactement la mesure de la fragilité et de l'inconséquence de son personnage, héritière d'une aristocratie qui en est encore à se convaincre de sa légitimité à chaque génération. Il lui manque le tranchant, la cruauté, qui ont permis à cette classe de se maintenir au pouvoir. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Dans le monde que Fitzgerald décrit, les acteurs n'ont pas encore accédé aux plus hautes marches de la notoriété sociale, occupées par les barons d'industrie, les chanteurs d'opéra, les gangsters et les demi-mondaines. Cet imaginaire-là est maintenant aussi distant que les romans de chevalerie, et les tentatives – au début du film – pour rapprocher la folie financière de l'immédiat après-guerre de l'actuelle danse au bord du gouffre tombent à plat. TRUCS MAGIQUES Ce qui apparaît, en revanche, c'est la boulimie intense de Baz Luhrmann qui a mobilisé le ban et l'arrière-ban de l'histoire du cinéma pour sa mise en scène. Des superproductions muettes pharaoniques aux trucs magiques des effets numériques, de la pantomime (Tobey Maguire fait une espèce de mime parlant) à l'Actor's Studio (Jason Clarke dans le rôle de Wilson, le garagiste fatal), pour Luhrmann, tous les coups de mise en scène sont permis. C'est lui, le vrai Gatsby, celui qui croit surmonter son illégitimité (Luhrmann a connu le succès avec une comédie musicale pour teenagers, Romeo + Juliette, il n'a jamais été un favori de la critique) à force de prodigalité. Comme le bootlegger amoureux, il échoue, mais on se souviendra de lui et de son Gatsby pendant longtemps. Lire aussi : l'entretien avec Baz Luhrmann, par Samuel Blumenfeld LA BANDE-ANNONCE [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
La Vénus à la Fourrure de Roman Polanski .celui la il doit etre bien a en croire le titre ca doit etre un truc plein de poils
Synopsis et détails
Ce film est présenté en Compétition au Festival de Cannes 2013.
Seul dans un théâtre parisien après une journée passée à auditionner des comédiennes pour la pièce qu’il s’apprête à mettre en scène, Thomas se lamente au téléphone sur la piètre performance des candidates. Pas une n’a l’envergure requise pour tenir le rôle principal et il se prépare à partir lorsque Vanda surgit, véritable tourbillon d’énergie aussi débridée que délurée. Vanda incarne tout ce que Thomas déteste. Elle est vulgaire, écervelée, et ne reculerait devant rien pour obtenir le rôle. Mais un peu contraint et forcé, Thomas la laisse tenter sa chance et c’est avec stupéfaction qu’il voit Vanda se métamorphoser. Non seulement elle s’est procuré des accessoires et des costumes, mais elle comprend parfaitement le personnage (dont elle porte par ailleurs le prénom) et connaît toutes les répliques par cœur. Alors que l’« audition » se prolonge et redouble d’intensité, l’attraction de Thomas se mue en obsession…
ah ok !!! remarque maintenant les films X sont rentré dans les mœurs ! et rien de choquant que certaines artistes soient passé par là regarde aussi Les Rita Mitsouko elle est bien passé par là et elle a fait une super carrière de chanteuse