Vendredi 26 avril 2019, suite à la garde à vue de Jonathan Le Bris, le street-medic des Gilets Jaunes de Belfort, et au placement de ses enfants effectué au cours de la perquisition du domicile, les témoignages de soutien et d’indignation se multiplient :
Communiqué de presse de militants savoyards :
Nous condamnons fermement les actes répressifs français en Bretagne et ailleurs où les Forces de l’Ordre (ou “à l’Ordre”) d’Emmanuel Macron s’en prennent aujourd’hui aux enfants et petits-enfants de manifestants pacifistes voire des “street-médic”source
«A l’issue de la perquisition, un compte rendu a été fait au parquet sur l’état de l’habitation, précise le magistrat à CheckNews. Les conditions dans lesquelles vivaient les enfants ont donné lieu à une réaction du parquet.» Reprenant les mots de son collègue cité par France Bleu, le proc' évoque l'«insalubrité» du logement, refusant d’en dire plus. «J’ai vu cet appartement il y a quelques semaines, ça ne m’a pas paru crade», objecte l’ami de cité plus haut. Comme Jonathan L., il est jardinier et enchaîne : «Faut voir ce qu’ils jugent insalubre, tout le monde n’a pas forcément les mêmes moyens. On roule pas sur l’or.»
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : encore un abus de pouvoir de la part de la police .... de quel droit on lui a retirait leurs enfants ?
Pour ce qui est des GJ bretons, nous n'avons que la version des GJ. Peut-être ont-ils raison de dire que c'est un abus de pouvoir de la police et de la justice mais on n'en sait pas assez à mon avis pour donner un avis tranché. Pour le cas de Belfort, il semblerait que la police ait vraiment constaté que le logement était insalubre mais à aussi on n'a que la vision de la justice donc je reste prudente.
Mais ça reste sujet à caution. Que veut-on nous faire croire ? Que tous les GJ vivent dans des conditions insalubres ? De plus, si les forces de police sont là pour perquisitionner, elles ne sont pas là pour constater l'état du logement. Donc qu'ils en aient profité pour les "dénoncer" en quelque sorte, je trouve cela très moyen.
après je me suis peut-être avancée .. vu l'article de France bleu Sur les réseaux sociaux, son entourage crie à l'injustice : les deux enfants, mineurs, du militant ont fait l'objet d'un placement provisoire. L'homme de 35 ans est présenté comme un prisonnier politique, à qui on a arraché ses enfants.
Tout ceci me paraît bien flou, que ce soit d'un côté ou de l'autre.
Que l'on reproche à Jonathan Lebris son comportement est une chose, mais le terme de prisonnier politique, n'est pour ma part totalement inapproprié.
C'est quand même très étonnant que dans la foulée, une perquisition soit effectuée à son domicile et qu'il soit constaté un état d'insalubrité qui aurait nécessité le placement immédiat des deux fillettes.
Comment se fait-il que les services sociaux ne soient pas intervenus avant ?
Chacun donne sa version, comment démêler le vrai du faux ?
Je reste extrêmement prudente dans mes propos et j'attends la suite.