Martine Delvaux, enseignante à l'université du Québec, s'interroge sur l'influence des boys' clubs sur l'égalité hommes-femmes.
En revanche, Martine Delvaux rappelle que tous les hommes ne sont pas en cause, les membres d'un boys' club n'étant pas tous essentiellement violents. D'après elle, il ne faut pas pointer les individus mais s'interroger sur la totalité du système et se demander : "À quoi sert ce réseau ?"
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : franchement là ça me dépasse ce genre de réflexion ! après on n’apprend pas grand-chose car de tout temps les hommes se sont retrouvés en groupe, que ce soit pour faire la guerre, la chasse, les sports et autres non ? de toute façon c'est une façon de fuir, de ne pas assumer, et peut-être , être tranquilles, donc qu'on laisse les " boys'clubs" faire leurs affaires ......
Je trouve qu'elle va quand même très loin cette dame. On ne va quand même pas faire fermer tous les clubs masculins sous prétexte qu'un groupe d'imbéciles se sont "amusés" via un réseau social à harceler des journalistes et notamment des femmes. Il faut éviter les amalgames et c'est ce qu'elle fait je trouve. A mon avis, à part des blagues potaches et autres remarques misogynes. Les hommes aiment se retrouver entre eux et alors ? Laissons-les faire ! Cela n'engendre pas à chaque fois des pratiques plus que douteuses.
Dans une société nous sommes amenés à nous cotôyer hommes et femmes. Qu'est-ce que ça veut dire profondément ce besoin de s'isoler dans un lieu, en interdire strictement l'accès aux femmes, tenir ce qui s'y passe au secret ? Je trouve ça malsain. Cela n'a rien à voir avec une bande de potes qui vont aller voir un match, faire du sport, boire un pot ou manger au restau ensemble. Bref un comportement naturel.
Là ces hommes mettent volontairement une barrière. Je rappelle la définition du mot clivage puisque c'est de ça qu'il s'agit : Séparation, division en plusieurs parties en fonction de certains critères.
Séparation, division, ce n'est pas innocent. Bien sûr qu'on ne peut pas interdire. Mais ayons conscience que des gens qui ressentent le besoin de se rassembler pour tenir des réunions dont la teneur est secrète, n'ont généralement pas de bonnes intentions.
Maintenant à titre personnel, je m'en fiche. Mais j'alerte simplement les femmes en leur disant que la liberté chèrement gagnée et somme toute assez illusoire, peut se perdre plus vite qu'elle n'a été gagnée. Le patriarcat n'est pas mort, il est seulement en sommeil. Restons vigilante.
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Bella01
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Je trouve que Martine Delvaux est assez dures dans ses propos, tout en reconnaissant qu'il ne faut pas généraliser.
A toutes les époques il y a eu des clubs où les hommes se retrouvaient entre eux ( sans les femmes, je suis d'accord ) mais je pense comme Lilly, c'est surtout pour se retrouver entre eux ( les hommes en ont besoin ) après qu'y font-ils dans ces clubs ?
Rien de bien méchant, des blagues de potaches ( pour reprendre l'expression de Lilly ) je ne vois là rien de très grave.