Alors que de le vaccin contre le papillomavirus fait grand débat, la société française de colposcopie et de pathologie cervico-vaginale s'est exprimée dans l'espoir de faire taire les rumeurs.
"Non le vaccin contre le papillomavirus n’augmente pas le risque de cancer". Mercredi 9 janvier, à la veille de son 42ème Congrès, la société française de colposcopie et de pathologie cervico-vaginale (SFCPCV) est partie en croisade contre les fake news sur le papillomavirus (HPV) dans les colonnes du Parisien.
"Depuis juin, et surtout la fin de l’année, des informations erronées et dangereuses circulent sur Internet et dans la presse. Ils qualifient les vaccins anti-HPV, le Gardasil et le Cervarix, de bombes à retardement. C’est totalement faux !", déplore Jean Gondry, président de la SFCPC, rappelant que le virus du papillomavrius, transmis lors des rapports sexuels est responsable de 3 000 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus par an en France et de plus de 1 000 décès.
"Ce ne sont même pas des gynécologues, et pourtant ils affirment que dans certains pays, où la campagne vaccinale a été très large, le nombre de cancers a augmenté chez les plus jeunes. Ils manipulent les chiffres et leurs interprétations", s’emporte-il en référence aux propos de l’ancien député et ex-président de la mission d’information sur le Médiator Gérard Bapt qui assure avoir noté une augmentation du nombre de cancers de l’utérus chez les filles vaccinées en Australie, en Grande Bretagne et en Norvège. En décembre, il a donc adressé une lettre au directeur général de la santé, au président de l'INCa (Institut national du cancer) et au directeur général de Santé publique pour que "soient prises en considération les données issues des registres du cancer de quatre pays ayant massivement vacciné contre le papillomavirus (HPV) depuis une dizaine d'années".
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Pourquoi ? A qui profitent ces rumeurs ? Quel est leur but ?
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