Selon les informations du Parisien le 3 février, trois employés d'Amazon ont récemment été licenciés pour «faute grave». La raison invoquée par le géant du commerce en ligne ? Les trois personnes mises en cause ont soutenu sur les réseaux sociaux «des actions» ou «tenu des propos contre leur employeur».
En cause notamment, leur adhésion au mouvement de mobilisation des Gilets jaunes. Un des salariés incriminés aurait ainsi écrit cette phrase sur internet, dont Le Parisien ne précise pas le contexte :
Citation :
«Franchement, vous gérez, les gens, ne lâchez rien !». Un autre avait «fixé rendez-vous à ses collègues à l’aube devant la porte de son lieu de travail pour partir bloquer un entrepôt voisin». Un troisième communiquait sur le mouvement des Gilets jaunes : «Il faut du renfort et des palettes, les amis !».
Licencié d’Amazon pour avoir incité au blocage des "gilets jaunes": délit d’opinion? D'accord ? Pas d'accord ? Vos commentaires ...
«Ces personnes ont été licenciées car elles n’ont pas respecté leurs obligations contractuelles [...] mais elles sont libres de leur opinion politique», explique un porte-parole se défendant de toute «chasse aux Gilets jaunes».
Il faudrait savoir ! Les employés ont-ils réellement le droit de défendre leurs opinion politiques dans cette entreprise ? Ces licenciements posent vraiment question. Pas de chasse aux gilets jaunes ? Ces licenciements en ont cependant tout l'air. Une chose est sûre : afficher ses opinions (quelles qu'elles soient d'ailleurs) sur les réseaux sociaux, c'est prendre un risque...Ce ne serait pas la première fois que des personnes sont licenciées après des propos tenus sur les réseaux sociaux ou après avoir publié des photos.
Une chose est sûre : afficher ses opinions (quelles qu'elles soient d'ailleurs) sur les réseaux sociaux, c'est prendre un risque...Ce ne serait pas la première fois que des personnes sont licenciées après des propos tenus sur les réseaux sociaux ou après avoir publié des photos.
tout à fait ! mais il a le droit avoir son opinion en dehors de son temps de travail ... c'est un citoyen avant d'être un salarié d'Amazon ... j'espère qu'il va saisir les prud'hommes ... ces grosses boîtes sont inhumaines ! elles veulent régner sur les esprits, même hors du temps de travail !