Le 1er mai, on ne fête pas le travail, on lutte contre le capital !
Ce mercredi 1er mai, partout dans le monde, des manifestations auront lieu. Une date connue de tous qui trouve son origine dans le mouvement libertaire. Entre tentatives de récupérations des conservateurs et rituels folkloriques pour les syndicats réformistes, une grande partie de la classe ouvrière continue pourtant de faire de ce jour une journée de combat social et révolutionnaire. Quand on sait d’où vient cette date, le 1er mai, la Fête du Travail relève franchement de la contradiction. Mais le sait-on vraiment ? Sait-on que le 1er mai 1886, des policiers américains ont tué des travailleurs qui manifestaient pour la journée de 8h, consacrant ainsi la date comme jour des luttes ouvrières ? Sait-on que ces manifestants étaient anarchistes ? D’ailleurs, sait-on ce que c’est vraiment, l’anarchisme ? A l’origine, en 1886. Le 1er mai 1886, la pression syndicale permet à environ 200.000 travailleurs américains d’obtenir la journée de huit heures. Mais d’autres, moins chanceux, au nombre d’environ 340.000, doivent faire grève pour forcer leur employeur à céder. Le 3 mai, en réponse à la répression policière qui avait sévi quelques mois plus tôt, les ouvriers anarchistes de la ville organisent une manifestation. Elle se solde par la mort de trois ouvriers parmi les grévistes de la société McCormick Harvester, à Chicago. Une marche de protestation a lieu le lendemain et dans la soirée, tandis que la manifestation se disperse à Haymarket Square, il ne reste plus que 200 manifestants face à autant de policiers. C’est alors qu’une bombe explose devant les forces de l’ordre. Elle fait un mort dans les rangs de la police. Sept autres policiers sont tués dans la bagarre qui s’ensuit. À la suite de cette explosion, cinq syndicalistes anarchistes sont condamnés à mort, quatre - August SPIES, Albert PARSONS, George ENGEL et Adolph FISCHER - seront pendus le vendredi 11 novembre 1887 (connu depuis comme Black Friday ou Vendredi noir) malgré l’inexistence de preuves. Le dernier - Louis LINGG - est retrouvé « suicidé » dans sa cellule. Trois autres sont condamnés à perpétuité et graciés au bout de six années de prison ou de pénitencier - Michael SCHWAB, Oscar NEEBE et Samuel FIELDEN… Depuis lors le 1er Mai a connu bien des vicissitudes : du 1er Mai ensanglanté de Fourmies en 1891 ... aux grandes messes et parades de chars d’assaut de l’ex-« Union soviétique » ... en passant par les « rassemblements unitaires » de 1936-1937 qui menèrent la révolte ouvrière dans l’impasse politicienne ... les manifestations férocement réprimées à Barcelone par les sbires à Franco ... à Santiago par les tortionnaires à Pinochet ... à Ankara par la soldatesque fascisante ... à Varsovie par les bureaucrates « communistes » ... à Tien an Men par les chars « rouges » de l’armée du même nom, rouges du sang des ouvriers ... En 1988 , Le Pen ne décidait-il pas de fêter « la Sainte pucelle » une semaine plus tôt ? Depuis, la provocation a fait son lit car les fachos défilent impunément dans les rues de la capitale ... Mais, après tout, en 1941, un vieillard sénile nommé Pétain et se prénommant Philippe, avait bien découvert que sa fête tombait ce jour là. Il fit de cette journée de contestation du capital et de l’arbitraire étatique une fête du Travail agrémentée de muguets. Nous, rouges et noirs, partageons la lutte des gilets jaunes pour le partage des richesses et la démocratie directe. Alors que dans l’appel intersyndical national il n’est pas fait mention du mouvement social des gilets jaunes, nous qui en sommes partie prenante, affirmons par notre présence organisée qu’il faut s’attaquer à l’origine du mal, au capitalisme, et qu’il faut porter une alternative égalitaire, démocratique, autogestionnaire et communiste-libertaire.
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Nico qui était le ministre du Travail du maréchal Pétain ? René Belin le N°2 de la CGT ! Au cours de la Seconde Guerre mondiale, de nombreux militants de la CGT s’engagèrent dans la Résistance. Pourtant, dans les hautes sphères du syndicat, nombreux furent ceux qui choisirent Vichy. Leur discours anticapitaliste servira la propagande de Laval et sa clique.C’est le cas de René Belin, secrétaire général adjoint de la CGT avant-guerre. Il deviendra ministre du Travail du maréchal Pétain et signera la loi du 3 octobre 1940 sur le statut des juifs (cela ne l’empêchera pas de devenir maire d’une petite commune de Seine-et-Marne après-guerre)… source
Nico qui était le ministre du Travail du maréchal Pétain ? René Belin le N°2 de la CGT ! Au cours de la Seconde Guerre mondiale, de nombreux militants de la CGT s’engagèrent dans la Résistance. Pourtant, dans les hautes sphères du syndicat, nombreux furent ceux qui choisirent Vichy. Leur discours anticapitaliste servira la propagande de Laval et sa clique.C’est le cas de René Belin, secrétaire général adjoint de la CGT avant-guerre. Il deviendra ministre du Travail du maréchal Pétain et signera la loi du 3 octobre 1940 sur le statut des juifs (cela ne l’empêchera pas de devenir maire d’une petite commune de Seine-et-Marne après-guerre)… source
Tout comme l' " état major " de la CGT a rallié l'union sacrée en 1914 envoyant ses militants en 1er ligne (à cause du carnet ouvrier). A toute fin utile rappelons que la " fête des mères " aussi c'est pétainiste...