Charlène Flores a réalisé un reportage pour "Libération" sur "les nocives aurores boréales de l'agriculture".
"On est un peu dans une ambiance fantastique." Charlène Flores est photographe. Dimanche 2 juin, elle a publié un reportage à La Chapelle-des-Fougeretz (Ille-et-Vilaine) dans Libération. On y découvrait des serres de production de tomates qui "compensent le peu d'ensoleillement avec un éclairage artificiel", décrit le journal. "On évolue dans un monde, quand on est à proximité des serres, qui est littéralement rose fluo, fuchsia", décrit la photographe à franceinfo. Un paysage "flippant", images "hallucinées", une "honte"... Sur Twitter, les internautes n'ont pas tardé à commenter ces images, dénonçant parfois cet éclairage intensif. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Les habitants ne voient pas d'un bon œil cette lumière artificielle. "J'ai rencontré des riverains qui habitent notamment juste à côté. Etrangement, ils m'ont dit que ce n'était pas tellement la lumière – ils ont des volets – mais c'est le bruit des oiseaux. La nuit, vous avez le même bruit qu'en pleine journée. Certains n'aiment pas du tout être baignés dans cette lumière plusieurs mois de l'année"
C"est assez surréaliste en effet. On est là dans certaines dérives de l'agriculture productiviste... Il faut produire toujours plus... Alors quand la nature ne fournit pas ce qu'il faut en raison des aléas climatiques ou autre, voilà à quoi on en arrive. Je n'aimerai pas du tout habiter près de ces serres.
le consommateur est un peut responsable de ce genre de phénomène il suffirait de faire comme il y a 50 ans de consommer des légumes et des fruits de saison et ca serai peut etre mieux aussi pour la planète
«Le problème ce n'est pas la lumière, ce sont les oiseaux qu'on entend chanter toute la nuit.»
Ce qui est grave c'est ce dérèglement que la nature subit les oiseaux n'arrête pas de chanter et tomates vont pousser avec une lumière artificielle , l'horloge biologique des habitants aussi vont subir des mutations