Sauver l'UMP ou les pauvres ? On a créé jepréfère.fr face à l'indécence du clan Sarkozy ( J'ai trouvé ce site intéressant sur : Le nouvel Obs. et envie de vous le faire partager )
LE PLUS. Vous préférez sauver l'UMP ou les pauvres ? C'est la question que pose le site jepréfère.fr. Ce site, tout simple mais redoutablement efficace en terme de buzz, a été lancé hier, lundi, par un petit groupe d'internautes. Parmi eux, Baptiste Fluzin, directeur artistique. Sollicité par Le Plus, il explique sa démarche.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Vous préférez sauver Sarkozy ou les pauvres ? C'est la question que pose jeprefere.fr, créé par Baptiste Fluzin
SARKOTHON. Dés la décision du Conseil constitutionnel d'invalider les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy rendue, on a su que l'UMP allait se retrouver dans une situation très périlleuse, financièrement parlant. Or on ne porte pas particulièrement l'UMP dans nos coeurs. On s'est alors demandé que faire.
Qui est "on" ? Ça n'a pas d'importance.
On n'a rien à gagner
On n'est encartés nulle part. On n'est rattachés à aucun parti. On n'a rien à gagner à faire ce que l'on fait. On est derrière beaucoup d'actions réalisées avant, durant et depuis la dernière campagne présidentielle. Certaines sont devenues virales, d'autres non.
On procède toujours de la même façon : un groupe de discussion privé, une idée lancée à la cantonade, des réactions, des modifications, des contradictions parfois. 24 à 48 heures après, le site est en ligne. Il ne reste plus qu'à le lancer en espérant que l'on ait visé juste. A partir de là, le succès ou l'échec ne dépendent plus de nous.
On ne signe pas ce qu'on fait, non parce qu'on cherche à rester anonyme (on ne l'est pas), mais encore une fois, parce que qui on est n'a pas d'importance.
"Le Plus" nous a demandé de nous exprimer sur le pourquoi de Jeprefere.fr. Voici ce que nous avons à en dire.
L'UMP mène depuis quelques jours maintenant une grande campagne d'appel aux dons qui nous semble indécente et nous avons voulu parasiter cette campagne, afin de renvoyer une partie de l'attention vers des structures qui ont réellement besoin d'aide, pas nécessairement 11 millions d'euros d'ailleurs : de petites (ou moins petites) associations.