"Que peut faire l'Etat aujourd'hui ? Evaluer l'ampleur des dommages et notamment ceux qui ne sont pas remboursés par les assurances", a déclaré le président de la République à Bagnères-de-Luchon (Haute-Garonne) dimanche, lors d'une réunion avec une vingtaine d'élus de communes sinistrées. "Nous avons à mettre en place un mécanisme exceptionnel. La solidarité n'est pas un message vide de sens", a-t-il assuré. Pour le maire PS de Luchon, Louis Ferré, "le retour à la normale sera long et le prix à payer sera lourd. Nous avons besoin d'une aide financière conséquente de la part de l'Etat et d'éviter que d'autres catastrophes de ce type se produisent". "Je suis convaincu que vous serez pour nos belles Pyrénées un faiseur de beau temps", a lancé le maire au président, qui avait aussi été accueilli par la députée de la circonscription, Carole Delga (PS).
Le chef de l'Etat a ensuite pris un bain de foule au pied des montagnes, tandis que commençaient à défiler les voitures et chars de la caravane du Tour de France. La région est traversée dimanche par la 9e étape du Tour, que François Hollande devait rejoindre. Au contact de la population, le président s'est promené le long de La Pique, un affluent de la Garonne qui était sorti de son lit le 18 juin provoquant des dégâts dans plusieurs communes de la partie pyrénéenne de la Haute-Garonne.
Accompagné de son conseiller sport et jeunesse, Thierry Rey, le chef de l'Etat devait ensuite rejoindre en hélicoptère la commune de Barèges, dans les Hautes-Pyrénées, autre village sinistré. C'est à Saint-Lary-Soulan (Hautes-Pyrénées) qu'il rejoindra la caravane du Tour de France et embarquera dans la voiture du directeur du Tour, Christian Prudhomme, pour suivre la fin de la 9e étape jusqu'à Bagnères-de-Bigorre.