Malgré les annonces de la ministre de la Santé en juin, plus de 200 services d'urgences sont aujourd'hui mobilisés à travers toute la France. Soit le double d'il y a un mois. REPORTAGE
La colère ne retombe pas aux urgences. Malgré des annonces de la ministre de la Santé Agnès Buzyn fin juin, la grève dans les services d'urgences se poursuit et s'intensifie, si bien qu'aujourd'hui, 213 services sont mobilisés, soit le double d'il y a un mois.
INTERVIEW -Des patients qui dorment sur un brancard, "c'est malheureusement souvent la règle"
Les annonces de la ministre, avec notamment 55 millions d'euros dédiés à une prime de risque, sont jugées "insuffisantes" par le collectif Inter Urgences. Et n'ont pas permis de calmer la gronde. "Les solutions pansements de primes pérennes, mais qui ne comptent pas pour la retraite, n'arrivent pas à contenter la colère du terrain", explique au micro d'Europe 1 Candice, aide-soignante à l'hôpital Saint-Antoine à Paris. "Dans nos services d'urgences, on est en sous-effectif en permanence, donc c'est très difficile de travailler à flux tendu", ajoute-t-elle. "On n'a plus le temps de soigner correctement nos patients, de leur donner l'attention dont ils ont besoin, de les rassurer, ou même tout simplement de leur tenir la main."
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Mme la ministre dit qu'elle n'a pas de solutions miracle. e n'est pas ce qu'on lui demande mais simplement un budget à la hauteur de la mission des urgences
Par ici aussi on voudrait les meilleurs... les meilleurs des clampins. On l'a vu pour ma mère mais il y a pire encore.
Pour ceux qui ne le savent pas, mon mari est paraplégique. Il a eu un souci de santé. Il a du consulter un urologue et le monsieur voulait faire un examen de la prostate. Il appelle une infirmière pour qu'elle et moi tenions mon mari debout penché en avant. C'est quasi mission impossible de tenir un homme qui n'a plus de motricité debout. C'était dur physiquement pour nous et humiliant pour mon mari.
Déjà au moment de notre arrivée, nous sommes venus avec un dossier complet prescrit par le généraliste : prise de sang, analyse d'urine, échographie abdominale. Il a regardé ça en 3 secondes et a prescrit les mêmes examens dans son service. Je lui ai demandé s'il prenait le généraliste et ses patients pour des cons :(
Ça fait froid dans le dos... y-a des machines pour lever des malades même si ça n'est pas très chaleureux, ça soulage des dos et sauve des soignants.
Si l'on se réfère à nos principes, à ceux qui ont bâti notre système de soin : c'est à la sécurité sociale de payer... que ce soit juste ou non n'est pas la question qui m'occupe parce qu'en définitive, la France a fait un choix de société fort et puissant... et c'est ce choix qui l'a fait resplendir à l'étranger. C'est un choix qui transporte un idéal d'égalité fraternel... vers lequel jusqu'ici, toute la France essayait de se hisser.
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Gustine
11 ans de Petite Feuille ♥
Merci de votre amitié
Félicitation pour ton grade "Premium"
Un grand merci pour ta fidélité et pour ta gentillesse
Félicitation pour ton grade "V.I.P.+"
J'ai la joie de vous annoncer que votre assiduité a été récompensée
Merci pour les 12 ans de "Petite Feuille"
De la part de toute l'équipe de "Petite Feuille" nous vous remercions, vous tous, pour votre participation et votre soutien !
Vous êtes vraiment les meilleurs !
Une récompense bien méritée pour nos posteurs les plus actifs!
Vous êtes vraiment les meilleurs !
Une récompense bien méritée pour nos posteurs "Mordu d'actualité" !
Pour ce qui est du financement, ce qui est en quelque sorte,le nerf de la "guerre" .... Jadis ?.?.?.... nous travaillions 48 h/semaine, et cotisions sur ces 48 h.... Depuis 2001 c'est 35 h/semaine, c'est 25% de recette en moins pour la caisse, et c'est aussi là que le bât blesse, l'argent ! Et maintenant, pour corser le budget, il est donné de primes, défiscalisées, les heurs sup" sont aussi défiscalisées .... TOUTES les caisses pâtissent de ce manque de trésorerie ...
Les français ne travaillent pas assez pour financer leur régime de protection sociale ... Et que l'on me dise le contraire !